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Goodbye, Cameras
Craig Mod pour The New Yorker:
This past October, just before the leaves changed, I went on a six-day hike through the mountains of Wakayama, in central Japan, tracing the path of an ancient imperial pilgrimage called the Kumano Kodo. I took along a powerful camera, believing, as I always have, that it would be an indispensable creative tool. But I returned with the unshakeable feeling that I’m done with cameras, and that most of us are, if we weren’t already.
[…]
In the same way that the transition from film to digital is now taken for granted, the shift from cameras to networked devices with lenses should be obvious. While we’ve long obsessed over the size of the film and image sensors, today we mainly view photos on networked screens—often tiny ones, regardless of how the image was captured—and networked photography provides access to forms of data that go beyond pixels. This information, like location, weather, or even radiation levels, can transform an otherwise innocuous photo of an empty field near Fukushima into an entirely different object. If you begin considering emerging self-metrics that measure, for example, your routes through cities, fitness level, social status, and state of mind (think Foursquare, Nike+, Facebook, and Twitter), you realize that there is a compelling universe of information waiting to be pinned to the back of each image. Once you start thinking of a photograph in those holistic terms, the data quality of stand-alone cameras, no matter how vast their bounty of pixels, seems strangely impoverished. They no longer capture the whole picture.
Réflexion intéressante d’un photographe amateur. L’adage dit que le meilleur appareil photo est celui que l’on a sur soi, mais peut-être que ça ne suffit pas plus. Et s´il fallait désormais compléter la phrase avec “le meilleur appareil photo est celui qui est connecté au reste du monde”. Nos smartphones deviennent alors la parfaite synthèse de ce que Craig appelle des networked lenses.
J’ai toujours pas réussi a prendre des photos correctes de la lune ou d’un écureuil perché dans un arbre avec mon iphone… Pour des photos de vacances ou on prend principalement des paysages ou ce qu’on appelle des photos de rue, c’est clair que l’iPhone et autres mobiles qui s’apparentent aux bon vieux 35mm suffisent, mais des qu’on veut quelque chose de plus spécifique ne serait ce que sur la profondeur de champs par exemple, il faut quelque chose de plus costaud. Et dans ce domaine la, rien ne veut un bon mirorless si on ne veut pas s’encombrer d’un lourd et imposant reflex. Je recommande par ailleurs les micro 4/3 qui bénéficient d’une gamme d’appareils très complète et d’un large choix d’objectifs à prix abordables.
Je te rejoins sur ces points. Il reste encore une bonne marge entre ce qu’il est possible de faire avec un smartphone et avec un « véritable » appareil. Mais l’écart s’amenuise doucement et des produits comme les Sony QX10 et QX100, bien qu’encore très loin d’être parfaits, me semblent une piste intéressante.
Bof ces produits ne présentent aucun intérêt a mon sens… C’est encombrant, aussi cher qu’un bon compact ou mirorless et pas évolutif. J’ai du mal a voir a quelle clientèle c’est destiné… Je préfère quand sony fait des full frame compacts ou mirorless, ça a le mérite de faire bouger la concurrence, et de proposer des appareils de qualité.
Un truc aussi qu’il faut prendre en compte c’est la popularité des Go pro et cie, j’ai l’impression que tour le monde en a maintenant…
Je rejoins les propos de Mox Folder !
Selon moi, on est loin encore d’un « vrai » appareil ! J’ai mis « vrai » entre guillemets, car je considère quand même les smartphones d’aujourd’hui comme de vrais appareils capables de rivaliser avec pas mal de compact grand public.
Mais bon, dans un sens comme dans l’autre, ce n’est pas l’appareil qui fait le photographe et quand on voit le matériel utilisé par de grands photographes comme Robert Doisneau, ils n’ont pas attendu des full frame à 36 millions de pixels pour faire de bonnes photographies. Donc oui, le meilleur appareil photo est celui que l’on a sur soi.
Quant à la connectivité, je pense qu’elle est intéressante pour le grand public et le quotidien. En revanche, un photographe professionnel ou passionné prendra autant de plaisir à vider sa carte, trier et post traiter ses clichés. Pour ma part, j’aime faire « murir » certains de mes clichés sans les visionner en les laissant quelques jours ou semaines avant de m’en occuper.
Juste pour compléter mon précédent commentaire, je t’invite à lire le dernier édito du magazine Chasseur d’Images que j’ai trouvé très juste… Même si on dérive un peu du sujet de ton billet :-)
@Greg: Du bon sens dans cet édito.
Pour revenir à notre sujet, encore une fois, je suis d’accord avec Mox et toi, un smartphone ne permet pas les mêmes choses qu’un « vrai » appareil. Mais le véritable sujet de cet article n’est pas tant de savoir ce qu’il manque à un smartphone pour « remplacer » les appareils photo, mais plutôt de constater que les appareils actuels pourraient enrichir nos clichés de méta-données (bien plus que les pures données techniques de l’Exif), au delà de la simple prise de vue. Et ça, c’est quelque chose dont les smartphones sont déjà capables, parce qu’ils sont « connectés » et disposent de « sensors » dont les appareils traditionnels manquent cruellement. J’ai lu justement hier un article de Rene Ritchie sur iMore à ce sujet (pas sur la photo, mais sur les sensors): http://www.imore.com/contextual-awakening-how-sensors-will-make-smartphones-truly-brilliant
Ce que je veux dire, et ça revient à ce que tu dis concernant Doisneau, c’est que moi (qui ne suis pas photographe, ni pro, ni amateur) ce qui me touche lorsque je regarde une photo, ce n’est pas la technique, le capteur, la profondeur de champs, mais juste l’image en elle même et ce qu’elle raconte comme histoire. Les informations que peuvent ajouter des appareils « connectés » à une photo me semblent plus pertinentes que l’ISO utilisé. Comme une légende manuscrite au dos d’une photo papier, redécouverte après plusieurs années.
Ça serait effectivement une bonne chose mais avec de la connectivité, des modules GPS embarqués à bord des appareils (ça existe déjà), bonjour l’autonomie en baisse. C’est bien mais qu’est ce que ça bouffe en batterie aussi !
À suivre en gros :-)
Les derniers Olympus et panasonic ont tous une connexion wifi qui permet entre autre desynchroniser les metadonnees avec un mobile.
Comme dis Greg, trier et redécouvrir ses photos plus tard pour les post traiter c’est un truc qu,on ne fait pas avec un mobile. Prendre 50 clichés ou plus pour n’en garder qu’un on ne fait pas ça avec un mobile et ses modes automatiques HDR.
En fait en déplacement je me rend compte que j’ai souvent mon iphone pour compléter ma caméra qui a un objectif 40mm ou plus. C’est plus rapide de sortir l’iPhone que changer d’objectif. Idéalement j’aurais deux cameras, le dernier a panasonic GM1 est très compact et s’emble pas mal performant. Bref tout ça pour dire que si jai choix, je préfère un vrai appareil.
[…] un échange avec Greg dans les commentaires de mon précédent billet qui m’incite à partager avec vous cet article de Rene Ritchie sur iMore, intitulé The […]