Vous vous souvenez d’Eric Fischer, déjà responsable du magnifique projet See something or say something, où il cartographiait les plus grandes villes du monde à l’aide des informations de géolocalisation d’images Flickr et de tweets? Et bien, il remet le couvert avec le projet Paths through cities, dans lequel cette fois, il trace les principaux chemins de grandes villes à partir de 10000 tweets géolocalisés.

Evidemment, ça ne sert pas à grand chose, mais je trouve ça beau et accessoirement ça donne un aperçu ludique des flux et des artères principales de ces villes. Comme par exemple ci-dessous, avec Broadway comme colonne vertébrale de Manhattan, l’axe Concorde – La Défense pour Paris ou encore le pont au dessus de la baie de San Fransisco.

Pour les nombreuses autres villes, c’est ici.

17 janvier 2012

Enfin Libre!

En juin 2008, lorsque l’iPhone 3G est sorti, je n’ai pas pu résister et me suis résolu à filer de l’argent chaque mois à Orange, à mon grand désespoir, pour pouvoir utiliser ce nouvel objet d’une manière décente1.

Je ne veux pas donner l’impression d’en faire des tonnes, mais c’était vraiment à contre-coeur, contraint et forcé de reprendre un abonnement avec une société que j’avais pourtant été ravi de quitter en résiliant ma ligne fixe auprès de France Telecom au profit de mon abonnement dégroupé ADSL. A contre-coeur donc, surtout pour la somme que cela représentait chaque mois (environ 53€) pour une durée d’appel plutôt réduite (2h), une connexion Internet certes illimitée, mais limitée quand même tant dans le débit que dans les fonctionnalités proposées (VoIP, partage de connexion, etc…). Pire, lorsqu’une fonctionnalité n’était pas purement et simplement interdite, Orange me taxait un supplément sur mon abonnement pour pouvoir l’utiliser.

J’avais donc décidé de prendre le forfait le plus accessible mais incluant les options indispensables pour l’utilisation la plus confortable possible de mon iPhone. Sauf que la fameuse “subvention opérateur” sur l’acquisition de l’iPhone obligeait à s’engager sur 1 ou 2 ans (c’est un crédit caché, sauf qu’on ne peut pas en déterminer précisément le taux, puisqu’il n’a pas de fin: il ne s’arrête qu’en résiliant son abonnement et pas avec la fin de la période d’engagement). Orange et ses confrères ont d’ailleurs toujours poussé (et encore aujourd’hui) à s’engager sur 2 ans par défaut.

Flairant l’arnaque et peu enclin à filer trop d’argent à ceux que je considérais déjà comme des voleurs, j’optais pour un forfait plus cher de 4€ par mois pour ne me lier à cet opérateur que sur un an. Ce qui se révèlerait être un choix judicieux l’année suivante à la sortie de l’iPhone 3GS: j’étais alors libre de tout engagement à quelques jours près et après avoir très bien revendu2 mon modèle 3G, je mettais la pression à Orange pour obtenir les mêmes avantages qu’un nouvel abonné et accepter de rester chez eux au lieu de fuir chez SFR3.

Pour la petite anecdote, Orange, voyant arriver mon échéance d’engagement et la sortie simultanée du 3GS, m’avait alors crédité de plusieurs milliers de points d’un seul coup sans que je ne demande rien4. Lorsque quelques jours après la sortie de l’iPhone 3GS, je me suis rendu dans une boutique Orange pour négocier, le vendeur a consulté mon compte et s’est grandement étonné de mon nombre de points: “Vous connaissez quelqu’un chez Orange? Parce que vu le petit (gloups!) forfait que vous avez, engagé sur 1 an seulement et le peu de consommation que vous en faites, vous ne devriez pas avoir autant de points, Orange perd de l’argent avec vous, la subvention de votre téléphone nous coûte plus cher que ce que vous nous rapportez.” Je repartais néanmoins avec mon nouvel iPhone subventionné et un ré-engagement sur un an, en m’étant retenu d’exploser de rire (et accessoirement de lui exploser les deux genoux pour se foutre aussi ouvertement de ma gueule). Ce type sous-entendait qu’Orange me vendait à perte alors qu’ils se gavaient déjà grassement sur mon dos.

L’année suivante, à nouveau libre pile poil pour la sortie de l’iPhone 4, je revendais toujours aussi bien mon 3GS et Orange ayant traîné à me créditer de mes points miraculeux nécessaires à l’acquisition au même titre qu’un nouvel abonné de mon Précieux, je filais directement chez SFR (la portabilité du numéro étant désormais parfaitement orchestrée). Las, de concurrence il n’y avait point et c’est sur un forfait sensiblement identique que je me suis alors arrêté: une poignée d’euros en moins par mois à condition de réduire encore ma durée d’appel (à 1h).

J’ai bien souvent dépassé mon forfait, parfois sur les appels, mais bien plus fréquemment à cause de mon utilisation du mode modem (aka partage de connexion), très chèrement facturée puisque par tranche: de 5€ (pour 50Mo/mois) à 40€ (pour 1Go/mois max). SFR me facturait donc en suplément une connexion Internet dont j’aurais déjà dû disposer grâce à mon forfait de base, soit disant illimité et au coût non-négligeable.

Puis en mai 2011, j’ai acheté un iPad2. Celui-ci existe en 2 versions majeures (au delà des capacités de stockage): une version uniquement wifi et une autre wifi+3G. Bien évidemment, cette deuxième version nécessitant un nouvel abonnement chez un opérateur escroc, j’optais alors pour la version wifi only, persuadé que le nouveau trublion sur le marché de la téléphonie dont on parlait depuis quelques mois maintenant et qui ne tarderait plus à arriver me donnerait prochainement raison. En effet, puisque j’ai toujours mon iPhone sur moi et qu’il est equipé de 3G et qu’il sait faire du partage de connexion, pourquoi ne pas m’en servir pour mon iPad les quelques fois où je souhaite l’utiliser en mobilité? Sauf que ni SFR mon opérateur du moment, ni ses concurrents confrères ne me permettait de le faire sans que ça me coûte un bras chaque mois en plus de mon forfait.

Ceux qui ont suivi jusque là et qui ont fait le calcul, savent donc que j’étais désengagé de SFR en juillet 2011, soit quelques mois avant la sorti du nouvel iPhone, le 4S. J’aurais donc pu renouveler mon opération habituelle pour obtenir ce petit bijou de technologie moyennant un engagement d’un an chez l’un ou l’autre de nos charmants opérateurs. Mais cette fois ci, j’ai décidé d’attendre… Quelques mois plus tard allait entrer un nouvel acteur qui allait juste faire voler en éclat le business de la téléphonie mobile et répondre à toutes mes attentes depuis plus de 4 ans.

Introducing Free Mobile

Le 10 janvier 2012, après avoir lutté des années contre un fort lobbying auprès de l’état des 3 acteurs principaux (Orange, SFR et Bouygues) afin d’obtenir une licence 3G, Xavier Niel annonce l’ouverture de Free Mobile et frappe très fort avec 2 forfaits qui n’ont rien à voir avec ce que proposent ses concurrents, même avec leurs marques low-cost apparues entre-temps en prévision de l’arrivée de Free Mobile.

En effet, Orange, SFR et Bouygues, toujours prompts à accorder leurs violons ont donc créé respectivement Sosh, Red et B&You, sortes de sous-marques de leurs marques (pourtant déjà pas bien glorieuses, c’est dire!). Étrangement, on y retrouvait à peu de choses près la même chose mais pour moins cher. Là, déjà, j’ai du mal à comprendre le principe: comment une même société peut vendre 2 fois le même produit à des prix différents? Quel est le message transmis à ses clients? “Vous êtes pauvres, y’a un forfait pour vous. Vous êtes riches, y’a un forfait pour vous aussi, c’est le même mais plus cher (parce que vous êtes riches).”

Mais chose encore plus surprenante, ces mêmes opérateurs, qui n’ont pas bougé leur prix pendant des années et ont margé comme des porcs sur le dos de leurs clients, ont dès le lendemain de l’annonce de Free Mobile effectué des coupes Importantes sur le montant de leur forfait, allant même parfois jusqu’à aligner leurs marques low-cost avec Free Mobile.

Pourquoi? Je veux dire, pourquoi changer ses prix à ce moment là? C’est se foutre ouvertement de la gueule de ses clients. Il fallait le faire dès décembre 2009 lorsque Free a obtenu la 4ème licence 3G, ou ne pas le faire du tout et assumer jusqu’au bout. Mais là, c’est juste complètement dingue. Ces mêmes opérateurs, qui déclaraient fin 2010 – début 2011, ne pas pouvoir supporter la hausse de TVA annoncée et devoir la répercuter sur les abonnements de leurs clients5.

Alors aujourd’hui, quand je lis ici ou là que certains de leurs clients vont rester chez eux “parce qu’ils se sont alignés sur les prix de Free Mobile”, ça me file vraiment envie de chialer (et puis après je me reprends et je me dis que ce sont juste des gros cons et qu’ils n’ont que ce qu’ils méritent… huhu).

En attendant, moi, je suis enfin Libre. Free Mobile me permet de réduire jusqu’à 5,6 fois ma facture mensuelle. Je paye désormais pour quelque chose de clair, sans coûts cachés, sans engagement, avec toutes les fonctions dont j’ai besoin et sans aucune limitation6. Toutes ces réelles économies me permettront d’acheter moi même mon mobile comme je l’entends, sans avoir l’impression de me faire entuber via un crédit caché dans mon abonnement.

Free n’a pas tueR les autres opérateurs mobiles, mais il a très certainement mis fin à des pratiques “dégueulasses” pour le bien de nous tous, utilisateurs qui avons longtemps été oubliés: l’engagement et le ré-engagement abusif, le système de points de fidélité complètement tordu, les bridages de fonctionnalité, le partage de connexion facturé en supplément, les appels “hors-forfait”, les coûts de SMS exagérément élevés, etc…

Alors quand un ami, un parent, un collègue ou un inconnu me demande s’il faut ou pas rejoindre Free Mobile, j’avoue, je m’emporte un peu lorsque je lui hurle: “Mais putain oui, bordel!!! T’as vraiment envie de filer un centime de plus à ces enfoirés d’Orange, SFR et Bouygues Telecom qui se sont gavés sur ton dos pendant des années? Mais merde, ouvre les yeux et même s’ils s’alignent, dis leur d’aller se faire foutre à moins de te rembourser de manière rétroactive pour les 10–15 ans écoulés”.

Je pourrais continuer de râler sur des pages et des pages tant les pratiques de 3 opérateurs me débectent. On voit d’ailleurs sur la toile un peu partout de nombreux exemples de ce dont ils sont capables pour éviter la fuite légitime de leurs abonnées. Mensonges, intimidations et non-respect des lois concernant les ré-engagements de leurs propres clients. Ces méthodes ont un nom en anglais, on appelle ça un FUD, pour Fear, Uncertainty and Doubt (Peur, Incertitude et Doute en français) et ça en dit long sur les entreprises qui le pratique. A vous de voir… en attendant, je pense qu’on a pas fini de rigoler en les regardant s’acharner à essayer de sauver les meubles.


  1. Avant cette date, je n’ai jamais eu à payer un quelconque forfait téléphonique pour mes portables, ayant toujours été équipé d’un mobile professionnel (aujourd’hui encore d’ailleurs). Mon iPhone, c’est personnel et je voulais avoir le choix que de nombreuses sociétés (favorisant BlackBerry) n’ont fait que bien plus tard.  ↩
  2. Pratiquement pour son prix d’achat neuf subventionné.  ↩
  3. SFR, qui avait entre temps, comme Bouygues, obtenu le droit de proposer le téléphone d’Apple.  ↩
  4. Vous savez ces points que vous gagnez un peu chaque mois qui s’écoule, et encore plus si vous téléphonez “hors-forfait”, ce que j’étais bien loin de faire.  ↩
  5. Idée heureusement rapidement abandonnée par Orange, SFR et Bouygues vu la fuite d’abonnés que cela n’a pas manqué de déclencher. Effectivement, nos 3 opérateurs préférés n’avaient pas pensé que cette augmentation de forfait libérait de ce fait leurs clients de tout engagement (ouch!).  ↩
  6. Ok, avec un Fair use de 3Go par mois sur les datas, mais c’est déjà très très beaucoup. ;)  ↩

Ok, mon article précédent était un peu succinct, je dois bien l’admettre. Essayons de développer un peu avec une série de questions/réponses qui, je l’espère, vous aideront à franchir le cap. Ce n’est pas exhaustif et je ne prétends pas pouvoir répondre à toutes les questions, mais demandez toujours en commentaire, j’essayerai de compléter l’article au fur et à mesure.

Quels sont les forfaits de Free Mobile et que contiennent-ils?

C’est facile, il n’y en a que 2:

  • Le forfait Free – Tout illimité:
    • Appels illimités vers les fixes et mobiles en France et vers 40 destinations internationales
    • SMS et MMS illimités
    • Datas illimitées (avec un fair use de 3Go), incluant toutes les utilisations: Web, Mail, P2P, VoIP, Partage de connexion, etc…
    • Accès illimité à tous les hotspots FreeWifi.
  • Le forfait 2€ – 1H d’appels:
    • 60 minutes d’appels
    • 60 SMS

Combien ça coute?

Si tu n’es pas déjà un abonné Freebox, c’est 19,99€/mois pour le forfait Free – Tout illimité et 2€/mois pour le forfait 2€ (c’est écrit dessus, c’est comme…).

Si tu es déjà un abonné Freebox, c’est 15,99€/mois pour le forfait Free – Tout illimité et c’est gratuit pour le forfait 2€ (oui, je sais, c’est tordu…).

Ok, c’est bien, mais est-ce que c’est comme les autres, on s’abonne et on est pieds et poings liés pour 1 an ou 2?

Non, c’est sans engagement. Tu t’abonnes aujourd’hui, tu peux partir dès demain. La théorie de Xavier Niel à ce sujet, c’est (approximativement): « Nous n’avons pas peur de vous voir partir, car nous vous proposons la meilleure offre ». Et ça se tient! J’essaye de le démontrer dans les questions/réponses ci-dessous.

Pourquoi les autres opérateurs rechignent à faire du sans engagement? Parce qu’ils vous arnaquent en subventionnant votre téléphone et en vous ré-engageant à la moindre occasion (avoue, tu les as eu, toi aussi, les appels des services clients pour ajouter une petite option ou bénéficier d’une petite remise mais qui te colle systématiquement 24 mois de plus dans la tronche).

Est-ce que mon nouveau téléphone est inclus dans le prix du forfait?

Non, le téléphone n’est pas compris dans le prix, mais Free propose de vous le financer sur 12, 24 ou 36 mois, séparément. Ce n’est donc pas une subvention de l’opérateur, c’est bien dissocié de l’abonnement, ça revient à faire appel à un organisme de crédit. Donc, rien n’empêche de quitter Free Mobile au bout d’un mois et de continuer à payer son crédit téléphone par ailleurs. Sans engagement, on a dit! Tu suis, un peu! Pour avoir une idée des coûts pour un iPhone par exemple (source):

Que signifie le fair use de 3Go et qu’implique-t-il en cas de dépassement?

Ca signifie que vous pouvez utiliser toutes les fonctionnalités d’Internet au sens large (web, mail, tethering, voip, p2p, etc…) de façon illimité, mais lorsque vous atteindrez la limite de 3Go, le débit sera bridé. Ce n’est pas bloquant, mais il faut le savoir. Toutefois, 3Go, c’est déjà beaucoup sur du 3G et ça devrait largement suffire à la majorité d’entre nous.

Est-ce que le partage de connexion (aka tethering) est compris dans le prix du forfait?

Oui, et ça, c’est pour moi LA killer feature de Free Mobile. Pour les néophytes, il s’agit d’utiliser son téléphone comme une clé 3G pour son ordinateur portable par exemple.
Parce que chez les autres, c’est toujours en plus du forfait et c’est souvent très cher. Par exemple, chez SFR, c’est en fonction de la quantité de données consommée, par palier:
– De 0Mo à 50Mo : 5€/mois
– De 51 Mo à 250Mo : 10€/mois
– De 251 Mo à 500Mo : 20€/mois
– De 501 Mo à 750Mo : 30€/mois
– De 751 Mo à 1Go : 40€/mois
Avec Free Mobile, peu importe, ça ne me coûte rien de plus que le montant du forfait. Personnellement, j’ai un iPad Wifi only, et je pourrais désormais me balader avec partout et surfer en 3G grâce à mon iPhone qui restera dans ma poche, sans me poser de question sur le coût du partage de connexion.

Au global, est-ce qu’on paye vraiment moins cher?

Oui. Mais il y a tellement de calculs possibles que d’autres sites feront mieux que moi, je ne vais pas vous infliger ça. Par contre, je vous expose juste mon cas, pour donner une idée:
J’ai souscrit à un abonnement SFR Forfait Illimythics 5 Webphone L 1H (oui, c’est déjà plus compliqué que « Free – Tout illimité » comme nom) pour 49,90€/mois pendant 1 an, en juillet 2010, avec un iPhone 4 32Go subventionné, donc à 330€ environ.
Sur 1 an, ça m’aura donc coûté 928,80€. Je rappelle que le 1H Illimithics, c’est 1H d’appels par mois et les datas illimitées mais sans « partage de connexion » (cf. tarifs SFR ci-dessus). En comptant les quelques dépassements et tethering occasionnels, on peut facilement arondir à 1000€.
Sur 1 an en Free Mobile, ça me coûterait pour un modèle d’iPhone plus récent, le 4S 32Go directement chez Apple 739€ + 12*15,99€ (oui, je suis déjà abonné Freebox), soit un total de seulement 930,88€.
Aujourd’hui, nous sommes en janvier 2012, ça fait donc 6 mois que mon engagement d’un an chez SFR est terminé, mais je paye toujours 49,90€/mois depuis (Tu la sens l’arnaque de la subvention de mobile là? Il est pas déjà payé mon iPhone?). Donc ce n’est plus 1000€, mais bien 1300€ dépensé chez SFR depuis 1 an et demi (voir plus car dépassement possible).
Chez Free Mobile, j’en serais aujourd’hui à seulement 1026,82€. Pas un centime de plus.
Alors oui, je vois les mauvaises langues ajouter: « Ce n’est pas la promesse de Free, ça! Les prix ne sont pas divisés par 2 ». Et bien si, si on compare ce qui est comparable: SFR = 1h d’appels alors que pour Free c’est illimité. SFR = tethering pour jusqu’à 40€/mois en plus, alors que pour Free c’est gratuit.
Je reprend donc mon cas personnel: si je ne considère que la notion d’abonnement, le cas le plus critique pour moi, c’est 49,99€ pour l’abonnement (1H d’appels) et les 40€ max de tethering, soit 89,99€/mois chez SFR. Avec l’offre Free Mobile, je vais payer 15,99€ par mois pour beaucoup plus de possibilités (appels et tethering illimités), soit une facture mensuelle divisée par 5,6. Dès aujourdhui. Sans contrainte, sans engagement, sans dépassement de forfait. De quoi mettre tranquillement de l’argent de côté pour acheter mon prochain iPhone (le 5?) directement chez Apple à sa sortie ou le financer via Free pourquoi pas…

Combien d’abonnements différents possibles pour un abonné Freebox?

1 seul abonnement à tarif préférentiel par foyer équipé Freebox. Ben oui, logique, sinon je revends des abonnements à 16,99€/mois à tout mon quartier, hé hé.

Mais Free Mobile, ils ne couvrent pas tout le territoire, ça ne va jamais capter?

Mais si, Free couvre déjà un peu plus de 25% du territoire, c’était une obligation pour pouvoir lancer ses offres. Pour toutes les zones non-couvertes par les nouvelles antennes relais toutes neuves de Free, il y a un accord d’itinérance avec Orange. C’est à dire qu’Orange fera le relais pour Free (monnayant espèces sonnantes et trébuchantes, mais c’est une autre histoire).

Donc ce qu’il faut retenir, c’est que si ça capte via Orange, ça captera avec Free Mobile.

Dans le CP de Free Mobile, il est indiqué que les offres sont exclusives et réservés aux 3 premiers millions d’abonnés. Ca veut dire que les forfaits vont être plus chers pour les suivants?

Sincèrement, je suis sûr que non. Selon moi, au pire ça ne bougera pas, au mieux, ce sera encore moins cher. Et Xavier Niel l’a à priori confirmé. Il s’agit d’un cap à atteindre pour eux, le plus rapidement possible. Avec des forfaits aussi accessibles, c’est le volume d’abonnés qui rend leurs offres rentables. Il ne tient qu’à vous de permettre à Free d’atteindre les objectifs rapidement et d’être encore plus agressif.

9 janvier 2012

La TV 3D, le début de la fin?

Ceux qui me lisent régulièrement savent que je ne porte pas particulièrement la TV 3D dans mon coeur. J’en avais déjà parlé ici, et j’avais relayé sur Twitter l’article, certes satirique, de The Oatmeal sur le sujet, mais qui résume parfaitement mon sentiment au sujet de la 3D dans les films:

Most people know the drill by now: you go to a 3D movie, pay a little extra, chuckle at how stupid everyone looks wearing those glasses, and the film starts. For the first two minutes, it’s impressive. Stuff pops out of the screen and it’s pretty neat. For the remaining 118 minutes, however, you either forget you’re watching a 3D movie or simply stop giving a shit.

Quelle ne fut pas ma joie, donc, lorsque j’ai appris il y a quelques jours que Canal+ allait mettre un terme à sa chaine 3D (le 24 janvier 2012, exactement), pour la simple et bonne raison que l’offre de programmes n’est pas suffisante et que les foyers n’ont pas massivement franchi le cap de l’équipement, comme le souligne Numérama:

Tout au long de l’année 2010, la télévision 3D a été décrite comme le prochain tournant technologique à venir dans les foyers. En réalité, elle n’a pas su séduire le grand public et les ventes en magasin sont restées marginales, malgré des tarifs raisonnables du côté des téléviseurs 3D. Par ailleurs, l’absence de standardisation au niveau des lunettes stéréoscopiques a été un frein supplémentaire.

Je retrouve foi en l’humanité, là. En même temps, ça fait plus de 2 ans qu’on nous bassine avec cette histoire de TV 3D… Si ça ne prend pas, c’est peut-être qu’il y a une raison. On peut passer à autre chose maintenant ?

9 janvier 2012

« Restart » nostalgie

Ça ne sert à rien, mais ça risque de filer un gros coup de nostalgie aux plus anciens d’entre nous… The Restart Page vous fait revivre les phases de redémarrage des systèmes d’exploitations qui ont marqué nos vies (en bien ou en moins bien), directement dans votre navigateur.

L’effet est encore plus saisissant en full screen.

3 janvier 2012

Code Year

À un ami (qui se reconnaitra en lisant ceci) qui me demandait ce qu’il fallait que ses enfants apprennent à l’école pour être promis à un brillant avenir, je linkais avec amusement cet article sur Business Insider: Teach Your Kids How To Code, Not How To Speak Chinese

There is a belief among some – perhaps out of fear, or prudence – that children today should study Mandarin Chinese as their second language. If China is going to rule the world in a few decades, at least my kid will be able to communicate.

That’s an interesting idea, but the reality is that no matter who is ruling the world, if your kids don’t live in China, their lives are much more likely to involve software than speaking Chinese.

So make sure the second language they study is code. Then their third language can be anything you’d like – Mandarin, Spanish, Latin, French, whatever.

Comme il n’est jamais trop tard pour apprendre de nouvelles choses, si vous voulez vous y coller, c’est le moment de vous inscrire sur l’excellente initiative de Code Year qui vous enverra alors chaque semaine de l’année 2012 une nouvelle leçon interactive de programmation.

Pour info, c’est une idée propulsée par Codecademy que j’ai découvert il y a quelques mois et dont j’ai dévoré les premières leçons. D’une simplicité absolue, clairement expliqué et tout se passe en ligne, sans avoir rien à paramétrer. C’est une excellente façon de commencer cet apprentissage qui peut souvent sembler laborieux, alors qu’ici, c’est presque un jeu avec des “achievements unlocked” tout partout.

Je ne peux donc que vous encourager à rejoindre les déjà plus de 68000 inscrits qui vont apprendre à coder cette année grâce à Code Year. Et comme le dit Douglas Rushkoff, cité sur la page d’accueil:

If we don’t learn to program, we risk being programmed ourselves… program or be programmed

On vous aura prévenu…

Une petite sélection sur le site d’Ars Technica des 20 plus grandes déceptions et, pour contre-balancer, des 20 plus grandes joies du monde vidéoludique sur cette année écoulée, toutes plateformes confondues.

Ce n’est pas exhaustif et très subjectif, évidemment, mais je trouve la sélection assez juste et j’aime cette classification basée sur la joie que procure un jeu vidéo, plus qu’une note sur 100 qui ne veut rien dire. Je vous invite à parcourir l’article complet, dont voici le podium:

Flop 3:
  1. Duke Nukem Forever
  2. Dragon Age II
  3. Rage
Top 3:
  1. The Elder Scrolls V: Skyrim
  2. The Legend of Zelda: Skyward Sword
  3. Batman: Arkham City

Allez, je vous laisse à votre lecture, il y a justement Batman: Arkham City qui m’attend sur Xbox360.

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