28 juillet 2011

Le Dock minimaliste

OS X Lion propose de ne plus afficher les indicateurs lumineux dans le Dock sous les icônes des applications ouvertes1, parce qu’Apple veut faire oublier le concept de “processus” pour se rapprocher encore un peu plus d’iOS d’où l’apparition des fonctions Autosave et Resume. Du coup, sur une idée soufflée par un des deux B (Benjamin Brooks & Shawn Blanc), dans le B&B Podcast, j’ai décidé de simplifier mon utilisation du Dock:

Minimaliste, non ? Je supprime donc les indicateurs et je ne garde que le Finder (obligé, puisqu’il est toujours lancé). Lorsque j’active de nouvelles applications, elles viennent naturellement se loger à côté. Ce qui signifie que si une appli est dans le Dock, elle est lancée. Les indicateurs lumineux deviennent de ce fait totalement inutiles.

Le Dock ne me servait de toute façon pratiquement jamais pour lancer une application puisque j’utilise Spotlight pour cela2 et si besoin de fouiller, j’utiliserai désormais Launchpad (faut bien qu’il serve à quelque chose, celui là).


  1.  > Préférences Système > Dock > Décocher Afficher les indicateurs lumineux des applications ouvertes
  2. Au clavier, donc: ⌘+Space pour activer Spotlight et les 2–3 premiers caractères de l’application puis ↩.

Plutôt que de faire une review détaillée du nouvel OS de chez Apple que d’autres ont déjà fait avant moi (en plus long et en plus mieux), je livre juste mon ressenti sur quelques aspects particuliers, après quelques jours seulement d’utilisation. Et comme la mode du moment est d’ajouter des “+” derrière des noms propres, je propose de faire un Lion+ / Lion- équivalent d’un “J’aime/J’aime pas”.

Lion+

  • Mission Control: En aficionados d’Exposé + Spaces sur les précédentes versions d’OS X, je trouve un charme naturel à Mission Control. Oui, j’étais du genre à afficher Spaces (avec 4 bureaux différents) et faire un Exposé simultanément pour avoir une vision d’ensemble. Mission Control, c’est l’équivalent sous stéroïdes: la possibilité d’avoir accès à tous les bureaux d’un clic, de les balayer l’un après l’autre sans quitter Mission Control (maintenir ⌥ tout en cliquant sur un bureau), de pouvoir créer un nouveau bureau à la volée en glissant juste une fenêtre sur le “+”, de zoomer sur les fenêtres les moins visibles (en appuyant sur la barre d’espace), etc…
  • Les Gestures: Désolé pour le terme anglais, mais je ne trouve pas le mot aussi explicite en français. Apple, bien décidé à ajouter de l’iOS dans OS X, a donc mis l’accent sur l’utilisation du Trackpad (pour les MacBook) ou du Magic Trackpad (pour les autres). Les gestures sont aussi accessibles via la Magic Mouse, mais pour avoir testé, je ne trouve pas ça aussi pratique (voir plus bas). Mes gestures préférées sur le trackpad sont donc:
    • Double-tap à 3 doigts sur un mot = définition via le dictionnaire Anglais et Wikipedia du mot.
    • Double-tap à 2 doigts dans une page sous Safari = zoom in / zoom out à la façon de Safari Mobile sur iPhone/iPad. Au début, ça ne m’a pas semblé très pertinant, mais à l’usage, ça permet de se concentrer sur le contenu d’un article uniquement, pour une lecture plus facile. Un peu à la manière de la fonction “Lecteur” de Safari. Ça doit trouver tout son sens sur un MBA 11″.
    • Swipe gauche / droite à 2 doigts sous Safari = Back / Forward dans l’historique de navigation. Temps d’adaptation délicat (d’autant plus que ça vient en conflit avec le scrolling horizontal sur certaines pages) mais je suis sûr que je vais devenir addict rapidement.
    • Swipe vers le haut à 3 doigts = Mission Control.
  • Safari: Les gestures, le mode Fullscreen, la nouvelle présentation des téléchargements et la fonction “Liste de Lecture” (même si je reste pro-Instapaper) apportent à Safari un certain confort d’utilisation et confirme pour moi le choix de ce navigateur par défaut (je n’utilise plus Chrome que pour jouer du Flash, mais j’y reviendrais dans un prochain article).
  • Le Natural Scrolling: Beaucoup de critiques sur cette inversion du sens de défilement sous Lion. Mais clairement, après 2 jours d’utilisation, j’étais conquis et parfaitement à l’aise, comme si ça avait toujours été ça, le bon sens de scrolling. Je conseille à tous ceux qui restent dubitatifs de se forcer à utiliser le Natural Scrolling de Lion au moins 1 semaine, avant de juger. Toutefois, j’admet que si vous passez régulièrement du monde Mac au monde PC, ça peut être extrêmement perturbant (mais d’ici quelques mois, les autres OS proposeront aussi cette option, j’en suis sûr). J’ajoute une citation d’Alex Leiphart, qui exprime bien mon sentiment aujourd’hui:

    The way we’ve been scrolling for decades is wrong. And Team Jobs has finally done something about it.

  • Preview dans Spotlight et dans Mail: Petite fonctionnalité bien pratique, l’affichage d’une prévisualisation directement dans la liste des résultats dans Spotlight et dans Mail (en cliquant sur le petit triangle à coté d’un lien).
  • Le mode Fullscreen: L’affichage des applis en plein écran permet de mieux se concentrer sur sa tâche. Ce n’est pas utile pour tout, mais clairement, ça trouve tout son sens avec un éditeur de texte, mon Reeder (qui le supporte déjà), iPhoto, etc… Reste plus qu’à avoir un plus grand nombre d’applis qui le supportent et ce sera parfait.
    Soucis du détail oblige, j’aime bien la façon dont le Dock est géré en mode Fullscreen: il est automatiquement caché, et n’apparait pas dès que le pointeur de la souris touche le bas de l’écran, mais nécessite de déplacer celle-ci encore une fois vers le bas pour que le Dock apparaisse. Apple veut que vous restiez concentré sur une seule chose!
  • Versions: la protection continue des données, vu pa Apple. Une très bonne chose, utilisation ultra-simple, pour une fonction qui peut pourtant être très complexe à gérer. Manque encore de recul et d’applis supportées pour juger de l’efficacité.
  • Autosave: Là aussi, un truc auquel il va falloir s’habituer et apprendre à faire confiance. L’idée étant de faire oublier qu’il y a un système de fichiers. Je dirais que c’est un mal nécessaire si ça peut éviter la fameuse catastrophe qui fait perdre des heures de boulot juste parce qu’on a “oublié” de sauvegarder.
  • La nouvelle présentation dans le Finder avec l’icône “Modifier la disposition de l’élément” qui me permet de trier mon dossier “Téléchargement” par date d’ajout, c’est juste le bonheur.

 

Lion-

  • Launchpad: L’intérêt du Launchpad ne me saute pas encore aux yeux. Pas sûr qu’il était vraiment nécessaire d’apporter cette présentation “à la iOS”. Personellement, je lance toutes mes applis via Spotlight, au clavier. Je demande à voir à long terme…
  • Nouveau design d’iCal: Sérieux, c’est juste ugly!!! J’espère que le mec qui a pondu ça chez Apple a été brulé vif.
  • La sensibilité du Trackpad sur toutes les gestures est parfois peu réactive. Il faut bien prendre son temps pour faire le mouvement, c’est assez frustrant. Je faisais bien mieux sous Snow Leopard avec BetterTouchTool (désinstallé maintenant que je suis sous Lion). Mais c’est probablement voulu par Apple, pour convaincre Monsieur et Madame tout le monde, pas forcément très à l’aise avec les gestures au départ. Gageons que ça s’améliorera avec le temps et les releases 10.7.x
  • L’utilisation de la Magic Mouse pour les gestures, c’est quand même une grosse galère. Je fais des efforts pourtant, je me force un peu… mais je reviens vite au Trackpad de mon MBP. (Je ne suis pas le client idéal pour la Magic Mouse de toute façon, je n’utilise plus de souris sur ma machine depuis des années. Je suis un “Trackpad-guy”.)
  • L’Autocorrect: Alors là, autant je trouve que c’est pertinant sur mon iPhone et mon iPad (parce qu’avec la meilleure volonté du monde, on fait des fautes de frappe régulièrement sur des si petits claviers virtuels), autant je trouve ça totalement inutile sur un vrai clavier physique auquel je suis habitué depuis plus de 20 ans. L’autocorrect me corrige (mal) des dizaines de mots et me fait perdre énormément de temps. Heureusement, c’est désactivable facilement dans Préférences Système > Langue et texte > Onglet “Texte” > Décocher “Corriger l’orthographe automatiquement”.

Voila, c’est un premier jet après une petite semaine de prise en main, il y aura probablement d’autres trucs qui me viendront avec le temps, j’essayerai de vous pondre quelques articles au fur et à mesure… et en attendant les commentaires sont à votre disposition pour donner votre vision des + et des -.

26 juillet 2011

Lock your shit down

Ryan Heise sur My Dinner With Android:

At times it feels like Google has outright copied Apple, but in order to avoid being shameless about it, they added in a few half-assed features or gimped others. If they’re just going to be a complete “me too,” own up to that. Lock your shit down. Curate your app store. Stop hiding behind your facade of openness and anti-Steve Jobs rhetoric. You attempted to ape the look and feel — this is undeniable — so just commit. Because if you do, you might have a solid competitor.

Du bon sens! It’s worth a read…

25 juillet 2011

L’écosystème d’Instagram

Impressionnant écosystème de services web et d’applications autour d’Instagram, listé par The Next Web. Cela montre bien le succès que rencontre ce service de partage de photos, pourtant disponible uniquement sur iOS.

Il manque toutefois dans la liste de TNW, Statigram que j’utilise de temps en temps et qui permet de sortir toutes les statistiques de votre compte IG. Je vous invite à jeter un coup d’oeil aux commentaires de l’article également, qui contient d’autres pépites oubliées.

Perso, je suis accroc à IG et si tu veux rejoindre cette merveilleuse communauté, tu télécharges l’appli sur ton iPhone et tu me follow. Mon pseudo est faaabulous.

Dans son projet See something or say something, Eric Fischer s’amuse à tracer des cartographies des continents et des plus grandes villes du monde en marquant d’un point rouge les images Flickr et d’un point bleu les tweets géolocalisés. Le rendu est magnifique.

Où l’on se rend compte que l’Europe est plus Flickr que Twitter, que la côte Ouest des US se différencie de la côte Est et que Central Park est plus sujet à la réalisation de photos alors que les rues de Manhattan sont, elles, plutôt sujettes aux babillages sur Twitter.

Via: this isn’t happiness

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