Je poursuis ma petite série d’articles sur les changements que j’ai opéré dans la façon dont j’utilise mon MacBook Pro, avec le sujet du jour: l’upgrade matériel. Acheté fin 2008, mon MBP n’a pas failli à sa tache durant ces 3 dernières années. Mais alors que je ne m’en était servi que pour mes besoins personnels pendant plus de 2 ans, j’ai depuis quelques mois franchi un cap en l’utilisant également dans un cadre professionnel. J’ai donc rendu le Dell vieillissant et usé (datant pourtant de fin 2008 lui aussi), que m’avait fourni mon employeur et lui ai proposé d’éviter l’acquisition d’une nouvelle machine (Dell à plus de 1500€) en échange de l’achat d’un SSD (moins de 400€) pour mon MacBook Pro. Et tant qu’à faire les choses, autant bien les faire, j’ai opté pour un modèle 300Go1 afin de ne pas être à l’étroit. Dans le même temps, j’ai également remplacé mes 4Go de RAM d’origine par 2 nouvelles barrettes de 4Go chacune (pour 75€ sur MacWay, même si je suis sûr qu’on peut trouver encore moins cher ailleurs).

Après l’installation du nouveau matériel (un jeu d’enfant) et une clean install de Snow Leopard2 pour préparer l’arrivée prochaine de OS X Lion, j’ai pu apprécier pour la première fois l’intérêt de Time Machine dont je me sers depuis le tout début sans en avoir (heureusement) jamais eu besoin. En effet, la récupération de mes données et de mon environnement de travail après la clean install ne nécessite aucun effort. C’est comme si je n’avais touché à rien. Quelques clics et tout est comme avant. Ca change de Windows3. Et encore, j’ai poussé le vice en choisissant de ne pas laisser Time Machine réinstaller automatiquement mes applis afin d’en profiter pour faire du tri (dont le résultat était le sujet de mon article précédent).

Bref, tous ces « efforts », qu’est ce que ça apporte finalement? Oh, ben, presque rien… Juste un coup de jeune phénoménal sur une machine qui a déjà 3 ans et qui va probablement me tenir 2 à 3 ans de plus, sans aucune frustration, sans aucun ralentissement. En comparaison, le Dell de 2008, 6 mois après seulement, j’avais déjà envi de le foutre par la fenêtre tellement il ramait lamentablement4.

Dans les faits plus concrets, je pourrais frimer, en annonçant fièrement que mon MacBook Pro (de 2008, hein!) boote aujourd’hui en 25 secondes seulement (de l’appui sur le bouton ON, jusqu’à la session ouverte et opérationnelle) ou encore que même les applications les plus gourmandes se lancent instantanément. Mais je préfère plutôt vous montrer ça:

Voila, c’est surtout ça, la raison de cet upgrade matériel. Les connaisseurs auront reconnu un environnement VMware, dont je me sers professionnellement pour faire tourner des démos de produits. Sur cette capture, on voit donc que mon MBP est booté sous Mac OS X et utilise VMware Fusion pour virtualiser quelques systèmes:

  • Un serveur ESXi VMware vSphere 4.1, contenant lui même une VM sous Windows 2003 Enterprise, elle aussi bootée.
  • Un serveur sous Windows 2008 R2, sur lequel j’ai installé un vSphere Client pour accéder à la config de mon ESX.
  • Un FreeNAS qui me permet juste ici de créer un espace disque accessible en iSCSI, faisant office de datastore pour l’ESX.

Tout ceci peut ne rien vouloir dire pour le néophyte mais pour donner un ordre d’idée de la puissance du truc, sur le Dell, une fois le serveur Windows 2008 R2 démarré, toute tentative de lancer une autre VM simultanément déclenchait des ralentissements de l’ensemble du système, à se tirer une balle. Ici, tout tourne avec une fluidité déconcertante sur mon SSD et les 8Go de mémoire sont les bienvenus pour supporter tout ça (comme on le voit sur la capture dans le Moniteur d’activité).

Pour en rajouter une couche et pour finir de décourager les rares lecteurs qui sont arrivés jusqu’ici, je précise que je lance sur le serveur Windows 2008 un logiciel de backup, pour sauvegarder via les API vStorage de VMware (VDDK: Virtual Disk Developement Kit) la VM Windows 2003, en totalité et en mode bloc mais me permettant une restauration granulaire au fichier près par la suite. Tout ceci sans que le MBP ne présente le moindre signe de faiblesse et ne m’empêchant pas de continuer de travailler pendant que le job s’effectue tranquillement en tache de fond (Safari, Echofon et Outlook sont bien là eux aussi dans le Moniteur d’activité)

Voilà, après cet upgrade, mon MacBook Pro est comme une nouvelle machine, me permettant de travailler avec, dans un confort que je n’ai jamais connu jusque là. Plutôt que d’envisager une nouvelle machine, pensez d’abord SSD…


  1. Bon, le choix de ce modèle Intel 320 Series est semble-t-il un peu risqué vu les dernières news concernant un bug qui fait perdre toutes les données du disque en le ramenant à seulement 8Go de volumétrie. J’attends une mise à jour du firmware pour être totalement rassuré, mais de toute façon, Time Machine est mon ami au cas où…
  2. Je précise que c’est la première fois en 3 ans que je réinstalle l’OS from scratch, et que je ne ressentais absolument pas le besoin de le faire, j’aurais très bien pu redescendre l’image Time Machine complète sur le nouveau SSD. Je me suis juste imposé de le faire pour voir comment ça se passait, huhu!
  3. Utilisateur/administrateur Windows depuis plus de 15 ans, j’ai fait des dizaines de réinstallation d’OS (toutes versions confondues) et ai systématiquement passé des heures derrière chaque install à tout reconfigurer proprement.
  4. Ca m’amène d’ailleurs à me dire que c’est un des points forts des machines Apple, en ce qui me concerne: je ne ressens pas le besoin d’en changer juste pour en changer. Je ne m’en lasse pas.

Rien de plus triste qu’un Outlook, un Thunderbird ou même un Mail.app (en attendant Mac OS X Lion, qui va le rendre un peu plus sexy)… C’est pour ça que de brillants designers se sont penchés sur la question et ont pondu l’excellent concept, Persona, exposé en vidéo ci-dessous.

Clairement, le focus de l’application est centré sur les personnes et les conversations plutôt que sur les emails en eux-mêmes, avec un aspect visuel plus que soigné. La gestion des attachements bénéficie également d’un traitement particulier, avec une vue présentée sous forme de galeries par type d’attachement: vidéo, musique, pdf, zip, docs, etc…

Superbe, non?

Le moteur de recherche chinois Baidu propose, comme Google, son service de cartographie, sauf qu’en Chine à cause de la censure, pas de vue satellite… Pas grave, ils ont tout dessiné à la main du coup. Un travail de titan.

On dirait Sim City China, non? En tout cas, c’est magnifique. Ca a du bon parfois la censure.

Excellente synthèse pleine d’humour mais clairvoyante, de Shadoe Huard, sur les avantages et inconvénients de Google+, à lire absolument en anglais sur SmarterBits. Pour les Shakespearophobes, j’en fais une mauvaise traduction ci-dessous:

Plus: Google+ me rappelle beaucoup le Facebook des débuts. Pas tous ces trucs superficiels et ces saloperies de pubs & apps. Juste de quoi rester en contact avec vos amis et partager infos et photos.
Moins: Une courbe d’apprentissage légèrement supérieure si vous n’êtes pas un technophile, malgré une interface simple. Il faut un certain temps pour s’y retrouver.

Plus: Interface propre, élégante et bien designée.
Moins: Va rapidement être noyée sous le flot de commentaires sur les photos de votre nouveau chat. Voir aussi le Moins précédent.

Plus: Les Cercles sont une bien meilleure implémentation des groupes. Terme marketing bien plus accrocheur également.
Moins: Ce n’est qu’une énième mise en oeuvre des groupes, avec toutes les réserves que cela implique.

Plus: S’intègre facilement avec tous vos comptes Google, en créant un accès facile et centralisé à toutes vos informations personelles.
Moins: Crée un accès facile et centralisé à toutes vos informations personnelles.

Plus: N’appartient pas à une société flippante quant à la gestion de vos données et de votre vie privée.
Moins: Appartient à une société flippante quant à la gestion de vos données et de votre vie privée.

Plus: Hangouts (Vidéo-bulles en français) ressemble à l’outil idéal pour récupérer les utilisateurs de Facebook. C’est la “killer app” de Google+.
Moins: Qui en a encore quelque chose à faire d’un autre service de vidéo conférence qu’on n’utilise déjà pas ailleurs?

Plus: Pas encore de publicités.
Moins: Ca ne va pas durer longtemps.

Plus: Procure un sentiment d’exclusivité.
Moins: Personne avec qui partager quoique ce soit.

Plus: Pourrait bien être un réseau social que les gens qui détestent les réseaux sociaux voudraient utiliser.
Moins: C’est pour ces gens là que Twitter existe déjà.

Il va sans dire que je suis d’accord avec chacun des points évoqués ci-dessus (aussi bien les plus que les moins).

Ayant récemment réinstallé Snow Leopard sur mon tout nouveau disque SSD, j’en ai profité pour faire le tri dans les applications que j’utilise et voici une liste (presque) exhaustive de ce qui est aujourd’hui installé sur mon MacBook Pro.

Même si vous n’êtes pas à l’abri de découvrir une application inconnue, cette liste me servira surtout de base pour la rédaction de prochains articles sur les changements que j’ai opéré dans ma façon d’utiliser mon MacBook Pro depuis quelques mois et ce que j’ai mis en oeuvre (upgrade matériel, applications, hack, scripts, raccourcis clavier, etc…) pour l’optimiser au mieux.

Je vous livre la liste dans le désordre alphabétique et sans aucune logique hormis le critère gratuit/payant.

 

Les gratuites:

  • Google Chrome: le navigateur Web made in Google.
  • SimpleCap: outil de capture d’écran ultra-simple, comme son nom l’indique.
  • Dropbox: l’application liée au service d’hébergement éponyme.
  • gfxCardStatus: permet de contrôler le switch de carte graphique du MacBook Pro. J’en ai déjà parlé plus en détail ici et .
  • Perian: composant Quicktime pour ajouter le support de certains formats vidéos.
  • Growl: l’outil de notification indispensable sur Mac OS X.
  • MacFuse & NTFS-3G: le doublé idéal pour supporter la l’écriture sur les systèmes de fichiers NTFS. Une version plus récente, plus stable et payante de NTFS-3G est aussi disponible ici.
  • Flip4Mac WMV: ajoute le support des formats vidéos Microsoft sur Mac.
  • BetterTouchTool: outil permettant de configurer de nouvelles gestures au trackpad, magic-trackpad et à la magic mouse.
  • Transmission: client Bittorrent.
  • Cyberduck: client FTP.
  • Adium: client de messagerie instantané permettant de centraliser la plupart des services (Gtalk, AIM, MSN, Facebook, etc…).
  • Skype: le client IM officiel.
  • nvALT: éditeur texte & prise de note.
  • AppCleaner: outil de suppression d’applications pour Mac OS X.
  • Evom: conversion de vidéos.  J’en ai déjà parlé ici.
  • FastScripts: lancement de scripts par raccourcis clavier.
  • Caffeine: outil pour bloquer la mise en veille automatique du Mac.

 

Les payantes:

  • VMware Fusion (71,24€): l’outil de virtualisation pour Mac OS X par VMware.
  • Carousel (3,99€): superbe client pour le service Instagram.
  • TextExpander ($34.95): permet d’assigner des abréviations pour saisir rapidement des extraits de texte plus longs.
  • 1Password ($39.99): gestion centralisée et sécurisée des mots de passe.
  • Microsoft Office: pas besoin de présenter la suite bureautique de Microsoft, en version 2011 sur Mac.
  • iLife ’11: la suite Apple contenant iPhoto, iMovie, GarageBand, etc…
  • FaceTime (0,79€): outil de visio Apple.
  • Echofon (15,99€): client Twitter toute plateforme confondue (MBP, iPhone, iPad).
  • Reeder (7,99€): application native de lecture de flux RSS syncronisée avec un compte Google Reader.
  • Acorn (39,99€): Photoshop-like, en moins cher et moins compliqué.
  • Espresso (59,95€): application d’édition de code.

Je reviendrai donc prochainement sur le choix de certaines de ces applications et la façon dont je les utilise…

Découvert par l’intermédiaire du blog de Devir Kahan, le réglage « parfait » pour l’égaliseur d’iTunes, initialement publié dans un article de Mac OS X Hints de septembre 2004. J’ai donc suivi le conseil et configuré mes réglages comme indiqué:

Open the equalizer, and from the pop-up menu, select « Make Preset. » Call it « Perfect, » because it is, and set the following levels, from left to right (skip the Preamp section):

db +3, +6, +9, +7, +6, +5, +7, +9, +11, +8 db

Ce qui donne ça:

Après quelques écoutes, je trouve effectivement une nette amélioration (par rapport au réglage « Plat » que j’utilisais par défaut jusque là). Toutefois, ce type de réglage est forcément très subjectif, alors pour vous faire votre propre idée et trouver ce qui vous convient le mieux, un article de Rich Tozzoli, à l’époque Senior Editor du Surround Professional Magazine démystifie chacun des réglages de l’égaliseur. Et vous, vous utilisez quels paramètres ?

Avec la sortie des nouveaux modèles de MacBook Pro (2011) et la toute prochaine version de Mac OS (Lion), le support du TRIM1 sur les SSD est devenu une réalité, à condition qu’ils soient de marque Apple. Mais malheureusement, pour tous ceux qui ont choisi des SSD d’autres constructeurs, le TRIM reste (pour l’instant) inaccessible.

Heureusement, le petit utilitaire TRIM Support Enabler corrige ce problème et permet d’activer le TRIM sur de nombreux modèles de SSD sous Snow Leopard. Je l’ai moi-même mis en oeuvre sur mon SSD Intel fraichement installé, et ça fonctionne parfaitement. Mon MBP de fin 2008 boote désormais en 25 secondes seulement (de l’appui sur le bouton ON jusqu’à la session ouverte et totalement opérationnelle).

Pour ceux qui avaient déjà utilisé l’outil, suite à la toute récente mise à jour de Snow Leopard en 10.6.8, il faut relancer le patch pour réactiver le TRIM. Une version plus récente de TRIM Enabler est disponible à cet effet.


  1. Lire la page Wikipedia concernant TRIM, ou voir une explication vulgarisée de ce qu’est le TRIM en vidéo ici
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