C’est le nom de cette superbe présentation de 120 slides, réalisée par le Creative Lab de Google, qui va probablement vous occuper pendant quelques heures si vous voulez tout voir.

Elle fourmille de centaines de projets web & HTML5, de vidéos, d’applications iPhone/iPad/Androïd et autres délires en tout genre, organisés par thèmes: Audio, Movies, Vizual, Art, Physical, Light, Tech, Politics, Sport, Books, History & Advertising.

Il y a beaucoup trop de choses passionnantes pour toutes les lister ici, allez plutôt jeter un coup d’oeil à quelques unes des vidéos listées dans la présentation, et suivez les liens vers les projets associés. Vous en connaissez probablement quelques uns qui ont déjà fait le tour des différents réseaux sociaux plus ou moins récemment, mais il y a de véritables pépites dont je n’avais jamais entendu parler.

Via.

J’ai depuis longtemps fait une croix sur Photoshop et sur ma capacité à assimiler un jour les méandres de ce logiciel trop complet pour moi. Du coup, je me satisfais pleinement d’Acorn qui remplit parfaitement toutes les taches de retouches que j’ai à faire. Mis à jour pas plus tard qu’aujourd’hui dans sa version 2.6 et gratuitement pour les possesseurs d’une licence 2.0. Pour les autres, Acorn, disponible uniquement sur Mac, vous en coutera 49.95$.

Pas mal de nouveautés que vous retrouverez sur le blog de Flying Meat, parmi lesquelles on notera particulièrement le support du nouveau format d’image WebP, récemment annoncé par Google.

La documentation en ligne a également subit un petit lifting et reste toujours aussi accessible pour la prise en main de base du logiciel, avec tout plein de tutoriels (en gros, si moi j’y suis arrivé… je ne me fais pas de soucis pour vous).

20 octobre 2010

Fillerati remplace Lorem ipsum

Marre du Lorem ipsum pour générer du faux texte en latin afin de calibrer vos mises en page ? Fillerati le remplace d’une jolie façon et cette fois avec de vrais textes de non moins vrais auteurs.

Choisissez l’auteur, le titre de l’oeuvre, le format du texte et le nombre de paragraphe et Fillerati génère le texte à la volé, dans une trentaine de langues différentes (dont le français, bien évidemment). Un simple clic pour copier tout ça et il n’y a plus qu’à coller le texte dans votre projet. Parfait.

Bon ok, vous l’avez lu partout, Google vient de sortir une nouvelle stable release, la 7, de son navigateur Chrome… mais on s’en fout, parce que ce qui arrive derrière est encore mieux.

Et pour en avoir un aperçu, c’est par les versions dev ou beta qu’il faudra passer. En effet, ces versions donnent accès aux Labs (tapez « about:flags » dans l’omnibar, ou « about:labs » sur la version beta) et à certaines fonctionnalités prometteuses pour ne pas dire indispensables.

Perso, je ne peux plus me passer du mode Exposé (disponible uniquement sur la version Mac, multi-touch oblige, désolé) pour visualiser d’un seul coup tous les onglets ouverts en faisant juste glisser 3 doigts sur le Trackpad multi-touch.

Autre petit truc, la recherche instantanée directement depuis l’omnibar de Google Chrome. Personnellement, je ne suis pas fan du mode instantané de Google Search (qui affiche les résultats pendant que vous tapez). Par contre, j’avoue qu’avoir implémenté ça dans l’omnibar apporte un gros plus: en effet, Google Chrome connait mes favoris et donc lorsque je tape le debut d’une adresse web, la page correspondante est automatiquement chargée en tache de fond avant même que j’ai terminé de taper. Ca fonctionne aussi en tapant une adresse complète. C’est un gain de temps énorme… Exemple ci-dessous, je n’ai tapé que les 4 premières lettres de l’adresse et le site est déjà affiché:

Alors si toi aussi, tu veux frimer devant ta mami, pour installer les différentes versions de Google Chrome (stable, beta, dev ou encore canary), c’est par ici que ça se passe.

Bluffant! C’est le premier mot qui m’est venu à l’esprit lorsque je suis tombé sur min.us, qui permet de créer une gallerie d’images en faisant simplement glisser vos photos dans la fenêtre de votre navigateur.

En effet, si vous avez besoin de partager des photos avec vos proches, rien de plus simple, même pas besoin de s’identifier. A peine le temps pour le service d’uploader vos images et vous obtenez 2 liens: le premier concerne la page d’administration et vous permet d’éditer le contenu: ajouter ou supprimer une photo par exemple, ou encore en modifier l’ordre.

Le second lien, que vous pouvez communiquer à vos proches, est la gallerie en elle même. Ils pourront alors consulter à loisirs les images dans un joli mode carrousel (petit exemple de mon cru ici: http://min.us/mvfXVcV).

Notons toutefois que le site, développé en HTML5, nécessitera un navigateur récent pour bénéficier de toutes les fonctionnalités. A savoir pour l’instant: Firefox 3.6, Google Chrome ou encore IE9. Safari pour sa part n’est pas pleinement supporté, notament sur la possibilité de faire directement un drag&drop des fichiers dans la fenêtre. Voici ce que vous obtiendrez en lieu et place:

Et pour en savoir plus sur les possibilités du service et les prochaines améliorations, direction le blog de min.us.

Entri est un service gratuit d’écriture collaborative vous permettant de partager facilement vos articles en cours de rédaction afin que chacun puisse apporter sa pierre à l’édifice. En effet, une fois votre texte commencé, vous pouvez partager sur Twitter un lien vers le document, ainsi vos followers pourront le modifier à loisir.

Le service est encore un peu jeune et sera amélioré prochainement avec la publication d’une API qui permettra entre autres une intégration directe avec WordPress pour publier votre texte (au lieu de devoir le copier/coller pour l’instant).

Si vous avez un peu de temps à tuer, je vous invite à lire sur Cult of Mac l’interview fleuve de John Sculley qui fut le CEO d’Apple de 1983 à 1993. Il y parle exclusivement de Steve Jobs et de ce qui a fait son succès à la tête de la firme de Cupertino: design, expérience utilisateur, marketing, ingénierie, etc…

Pour la petite histoire et pour bien mettre en perspective cette interview, c’est Jobs qui, en 1983, est allé chercher John Sculley, alors patron de Pepsi, avec la célèbre phrase: « Do you want to spend the rest of your life selling sugared water or do you want a chance to change the world? » avant d’être débarqué par ce dernier en 1985. Presque 12 ans plus tard, et alors qu’Apple est au bord du gouffre, la firme rachète NeXT dont le CEO n’est autre que Steve Jobs himself. Il reprend alors les rênes de la société et lance en 1998 l’iMac dont le succès incontestable signe la renaissance d’Apple…

A lire entièrement, bien entendu, mais je ne résiste pas au plaisir d’en livrer ici quelques extraits. J’aime particulièrement ce passage concernant le minimalisme, qui est le truc qui m’anime en ce moment, vous l’aviez remarqué…

What makes Steve’s methodology different from everyone else’s is that he always believed the most important decisions you make are not the things you do – but the things that you decide not to do. He’s a minimalist.

Et plus loin:

He’s a minimalist and constantly reducing things to their simplest level. It’s not simplistic. It’s simplified. Steve is a systems designer. He simplifies complexity.

On ne peut pas non plus rater cet extrait sur Sony, l’importance de l’ingénierie et l’admiration de Jobs pour la firme japonaise à ses débuts.

The one that Steve admired was Sony. We used to go visit Akio Morita and he had really the same kind of high-end standards that Steve did and respect for beautiful products. I remember Akio Morita gave Steve and me each one of the first  Sony Walkmans. None of us had ever seen anything like that before because there had never been a product like that. This is 25 years ago and Steve was fascinated by it. The first thing he did with his was take it apart and he looked at every single part. How the fit and finish was done, how it was built.

Avec la conclusion de cette attention pour les beaux objets et le soucis du design quelques questions plus loin:

Because Steve’s design methodology was so correct even 25 years ago he was able to make a design methodology – his first principles — of user experience, focus on just a few things, look at the system, never compromise, compare yourself not to other electronic products but compare yourself to the finest pieces of jewelry — all those criteria — no one else was thinking about that. Everyone else was just going through an evolution of cheap products that are getting more powerful and cheaper to build. Like the MP3 player. Remember when he came in with the iPod, there were thousands of MP3 players out there. Can anyone else remember any of the others?

Quelques anecdotes croustillantes qui illustrent bien le fameux slogan « Think Different » qui a longtemps orné le logo d’Apple:

An anecdotal story, a friend of mine was at meetings at Apple and Microsoft on the same day and this was in the last year, so this was recently. He went into the Apple meeting (he’s a vendor for Apple) and when he went into the meeting at Apple as soon as the designers walked in the room, everyone stopped talking because the designers are the most respected people in the organization. Everyone knows the designers speak for Steve because they have direct reporting to him. It is only at Apple where design reports directly to the CEO.

Later in the day he was at Microsoft. When he went into the Microsoft meeting, everybody was talking and then the meeting starts and no designers ever walk into the room. All the technical people are sitting there trying to add their ideas of what ought to be in the design. That’s a recipe for disaster.

A propos de Microsoft, d’ailleurs, Sculley se lache un peu plus loin, en parlant du Zune (mais je trouve que la métaphore pourrait s’appliquer à Windows Phone 7):

Take the  Microsoft Zune. I remember going to CES when Microsoft launched Zune and it was literally so boring that people didn‘t even go over to look at it… The Zunes were just dead. It was like someone had just put aging vegetables into a supermarket.

Et sur la publicité, une lucidité de la part de l’ancien patron de Pepsi, connu pour être à l’origine de pubs novatrices (mais si, souvenez vous « Pepsi generation ») :

But great advertising comes from great clients. The best creative people want to work for the best clients. If you are a client who doesn’t appreciate great work, or a client who won’t take risks and try new stuff, or a client who can’t get excited about the creative, then you’re the wrong kind of client.

Most big companies delegate it way down in the organization. The CEO rarely knows anything about the advertising except when it’s presented, when it’s all done. That’s not how we did it at Pepsi, not how we did it at Apple, and I’m sure it’s not how Steve does it now. He always adamantly involved in the advertising, the design and everything.

Sculley y avoue aussi ses erreurs stratégiques pendant sa direction, comme le choix des PowerPC d’IBM au lieu des processeurs Intel:

So Intel lobbied heavily to get us to stay with them… (but) we went with IBM and Motorola with the PowerPC. And that was a terrible decision in hindsight. If we could have worked with Intel, we would have gotten onto a more commoditized component platform for Apple, which would have made a huge difference for Apple during the 1990s. In the 1990s, the processors were getting powerful enough that you could run all of your technology and software, and that’s when Microsoft took off with their Windows 3.1.

Que l’on aime ou pas la marque à la pomme, Steve Jobs et leurs produits, c’est worth a read. Passionnant!

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