1 mois c’est encore peu, mais ça permet de se faire une bonne idée des capacités de ce petit joujou et de donner une première liste des trucs géniaux, comme des trucs moins bien.
L’interface
Comment parler de l’iPhone sans d’abord s’intéresser à la partie interface utilisateur. C’est, selon moi, ce qu’il y a de plus réussi. Tout est très instinctif, c’est assez impressionnant. En l’occurrence, pas de mode d’emploi dans la boite… mais il suffit d’allumer la bête et de commencer à pianoter pour se rendre compte de la simplicité de tout cela.
Pour vérifier que ce n’était pas juste mon coté geek qui faisait que je trouvais ça facile, j’ai confié mon iPhone à ma fille de 4ans. Après 2-3 explications, il fallait la voir zoomer, scroller à tout va et jouer avec aisance sur diverses applis.
Autre point majeur de l’interface, le clavier. S’il m’a fallu quelques jours d’adaptation pour être vraiment à l’aise, je pense aujourd’hui avoir atteint une vitesse de frappe tout à fait raisonnable. Le secret étant de faire confiance à la machine: l’auto-complétion et l’auto-correction (qui apprennent au fur et à mesure) fonctionnent à merveille.
Ceci étant dit, ce n’est pas parce que tout est très simple qu’il ne faut pas chercher plus loin. Alors comme on dit: « RTFM !!! » (Read The Fucking Manual), dont la version PDF est disponible en ligne ici. On y trouve quelques petites astuces bien pratiques, comme « double-toucher » la barre d’espace du clavier virtuel pour saisir rapidement un point et un espace.
Mes applications préférées
L’App Store propose tout un tas d’applis en tout genre. Il y a du très bon, mais aussi beaucoup de déchets. J’ai déjà installé une quarantaine d’applications (pour tester), mais les seules que j’utilise réellement au quotidien sont:
- Facebook – très bon complément mobile à la version « desktop » du site. Permet entre autres de modifier son status, de chatter sur l’IM Facebook, de consulter et de répondre à ses mails, de prendre des photos et de les uploader automatiquement. J’attends la mise à jour prévue en septembre qui devrait fournir encore plus de fonctions.
- Palringo – client multi-IM. Supporte Gtalk, MSN, AIM, etc… Bref, tous les IM que j’utilise. Donc indispensable.
- Twitterrific – excellent outil pour « twitter » depuis l’iPhone.
- Texas Hold’em – jeu de poker, une des rares applis pour lesquelles j’ai payé. Très bien conçu, on peut « checker« , ou jeter son jeu de façon très réaliste.
- Shazam – Si vous vous êtes déjà demandé qui chantait en écoutant la radio, cette appli est pour vous: vous lui faites écouter et en quelques secondes, vous obtenez le résultat. Pour l’instant, après plusieurs tests, c’est infaillible.
- Et encore quelques autres sur lesquelles je reviendrais dans des articles séparés.
Les inconvénients
- Orange – C’était pour moi, l’inconvénient majeur. Devoir m’engager chez ces voleurs d’Orange (et les événements récents concernant la 3G confirment mes craintes). Au final, pas trop le choix, j’ai donc opté pour l’abonnement le plus simple et le moins long (2h+2h pendant 1 an, à 53,50€/mois). En faisant le calcul, un iPhone nu et désimlocké, c’est 709€. Là, pour 841€ (199€ l’iPhone + 12×53,50€ l’abonnement), donc 132€ de différence, j’ai 4h de com’ par mois + les datas illimitées (enfin, illimitées à la sauce Orange, soit 500Mo/mois).
- La batterie – C’est vrai que ça tient pas longtemps. Il faut le recharger tous les jours (avec une utilisation raisonnable). Bref, toujours avoir un chargeur sous la main.
- L’installation d’applications – Franchement, je plante l’iPhone 1 fois sur 5 à l’installation d’une appli. C’est loin d’être parfait à ce niveau là. Et je passe sur l’usine à gaz iTunes…
- Synchronisation Google Agenda avec l’iPhone – C’est juste impossible pour l’instant en direct. Il faut d’abord synchroniser GCal vers iCal ou Outlook (et quand on utilise ni l’un ni l’autre…). Et ça fait chier! (D’autant plus que la version mobile de Google Agenda est complètement inexploitable).
Bref, globalement amplement satisfait de mon choix, même s’il reste encore pas mal de point à améliorer.