3 octobre 2006

Apple iPhone, les designs

Je suis tombé sur ce blog qui présente pas moins de 34 designs différents pour un futur Apple iPhone, objet de culte, tant attendu et sujet de toutes les rumeurs depuis plusieurs mois.

Certains d’entre eux sont vraiment très réussi. D’autres sont plutôt fun (et un peu encombrants, certes), comme celui ci-contre. Personnellement, j’aime bien celui ci-dessous. Mais Steve Jobs consulte-t’il ce blog ?
Blog: Apple iPhone Designs

2 octobre 2006

A lire… [3]

Les précédents « A lire… »: [1] et [2]

  • Analyse intéressante de Mark Cuban, co-fondateur de HDNet, à propos de Youtube et de son éventuel rachat. Il ne mâche pas ses mots, c’est le moins qu’on puise dire: « Seul un débile achèterait Youtube ». Cuban explique que les violations de copyright de Youtube exposeraient un éventuel acheteur à des poursuites.

« They are just breaking the law, » Cuban told a group of advertisers in New York. « The only reason it hasn’t been sued yet is because there is nobody with big money to sue. »

  • Contrairement à ce qu’on essaye de nous faire croire, il est bien possible de gagner de l’argent sans DRM, comme le prouve cet article. Le groupe canadien The Barenaked Ladies totalisait 1 million de dollars de recettes, 1 semaine seulement après la mise en vente de leur album au format MP3 sans DRM.

Selon le manager, « Le modèle des artistes autoproduits est l’avenir. Si nous pouvons faire sortir des groupes avec ce modèle, l’industrie aura changé pour toujours« .

  • Dix raisons de détester le Zune (pour ceux qui dorment au fond, il s’agit de l’iPod-killer made in Microsoft). Dix raisons plus ou moins objectives (la couleur marron ;o) ), auxquelles on peut déjà rajouter le fait que le Zune ajoute des DRMs à des fichiers sous licence Creative Commons, ce qui est illégal.

MojoPac est une nouvelle application qui vous permet de transformer n’importe quel périphérique de stockage en un PC Windows XP ultra-portable.

Quel est le principe ? Vous possédez un ordinateur sous Windows XP. Vous connectez votre périphérique de stockage (clef USB, iPod, disque dur externe…) dessus et vous installez MojoPac. A partir de là, vous installez toutes vos applications, vos documents, vos mails, vos jeux, votre environnement, etc… comme sur n’importe quel PC, mais tout est directement stocké sur votre MojoPac. Vous pourrez ensuite reconnecter l’appareil sur n’importe quel autre ordinateur sous Windows XP et vous retrouvez l’intégralité de votre environnement, jusqu’au fond d’écran. Concrètement, MojoPac remplace votre disque dur C: en s’appuyant sur le système hôte (XP) pour fonctionner.

Le tout est parfaitement sécurisé, à plusieurs niveaux:

  1. l’accès à votre système est protégé par mot de passe,
  2. votre MojoPac est isolé du système sur lequel vous le connectez, ainsi vous êtes à l’abri d’éventuels virus,
  3. tout ce que vous faites sur votre environnement MojoPac reste intégralement et uniquement dessus, rien n’est stocké sur l’ordinateur hôte,
  4. et enfin, supporte le cryptage par une application tierce ou par le périphérique de stockage lui-même.

Pour en savoir plus, une petite démo est disponible ici. Cela peut être une solution intéressante pour les personnes utilisant plusieurs PC différents (au travail, à la maison…) et souhaitant garder le même environnement, et accéder aux mêmes outils et documents quel que soit le PC.

Site: MojoPac

29 septembre 2006

George, mon nouvel ami virtuel

Vous vous sentez seul ? Vous avez envie de partager un moment avec vos amis, mais personne n’est disponible ? Pas de problème, vous pouvez toujours avoir une petite conversation avec George. Qui est-il ? C’est un chatbot, un robot doté d’une intelligence artificielle plus ou moins avancée, destiné à répondre à vos questions, à entretenir une discussion.

George parle environ 40 langues et apprend de nouveaux mots et expressions au fil de ses dialogues. A ce jour, il a tenu plus de 11 millions de conversations et parle généralement avec plusieurs milliers de personnes simultanément. Il n’a pour l’instant pas de but particulier, il est le fruit d’un projet de la société Icogno, qui pense mettre à profit cet « outil » pour créer des robots qui aideraient les clients dans les supermarchés ou répondraient à plusieurs clients simultanément dans les centres d’appel. George possède maintenant un avatar, une voix et un système de reconnaissance vocale.

Certes, la discussion parait parfois étrange, les réponses ne sont pas toujours adaptées (quand elles ne mettent pas de longues secondes pour arriver, dû à la saturation du système), mais George progresse au fur et à mesure. Ceci dit, si vous en avez marre de George, vous pouvez toujours aller taper un brin de causette avec Téa du site Discounteo, beaucoup plus jolie (mais qui essayera toujours de vous fourguer un aspirateur) ou Encarta Réponses Instantanées sur Windows Live Messenger (ajoutez fr.encarta@botmetro.net à votre liste de contacts), qui répondra à vos questions en vous faisant parcourir certaines pages de l’encyclopédie du même nom (en essayant de vous vendre l’accès complet).

29 septembre 2006

Connaissez-vous l’Amen Break ?

Non? Pourtant, je suis sûr que si… L’Amen Break est un sample de batterie de 5,2 secondes extrait d’une face B du groupe The Winstons datant de 1969, intitulée Amen My Brother.

Il est à la base de nombreux titres hip-hop d’aujourd’hui, mais est surtout la signature des genres musicaux jungle et drum&bass. Ce qui n’est pas rien ;o)

Ecoutez le sample en question, vous allez voir comme cela vous parait immédiatement très familier:

Pour en savoir plus et découvrir le véritable phénomène Amen Break, je vous invite à visionner cette vidéo (sous-titrée en français) très instructive.

26 septembre 2006

Un iPod en guise de PDA

Mobilité oblige, le PDA est devenu l’accessoire obligatoire pour tout geek qui se respecte. Longtemps, votre serviteur a utilisé un Compaq iPaq pour remplir cette tâche. Abandonné depuis de nombreux mois (pour ne pas dire années) pour cause d’autonomie insuffisante, j’ai depuis, beaucoup de mal à me décider pour un nouveau modèle (mais ce sera probablement un smartphone). En attendant, je détourne l’utilité première de mon iPod (5G), afin d’exploiter les fonctions Calendriers et Contacts. Sauf que ce qui est d’une simplicité extrême dans l’univers Apple, se révèle beaucoup moins évident dans le monde PC (sans Outlook). Personnellement, je m’organise avec Google Calendar (ou Agenda) et je gère mes contacts avec Thunderbird.

Pour interfacer tout ça avec l’iPod, j’utilise 2 outils bien pratiques:

  • getCals permet de synchroniser vos calendriers Google Calendar avec l’iPod. Il suffit d’indiquer dans un fichier de configuration le(s) chemin(s) d’accès au(x) fichier(s) iCal généré(s) par Google Calendar et l’exécutable se charge de downloader les fichiers et de les copier sur votre iPod préalablement connecté (pour récupérer les chemins d’accès, cliquer sur la flèche à coté du nom de l’agenda, puis sur Partager cet agenda, ensuite, choisir l’onglet Détail de l’agenda et récupérer l’URL de l’icône ICAL dans la section privée). Petit inconvénient, l’opération n’est pas automatique lorsque l’iPod est connecté, il faut lancer l’exécutable manuellement.

  • mozPod permet quant à lui, de synchroniser votre carnet d’adresses Thunderbird sur l’iPod. Très simple à installer (c’est une extension Thunderbird), il est aussi très simple d’utilisation, puisqu’il n’y a rien à faire. Vous connectez votre iPod et mozPod synchronise automatiquement le carnet d’adresse. Un jeu d’enfant! (Notez que pour ceux qui utilisent GMail, il existe aussi getFolks pour synchroniser votre liste de contacts)

Seul défaut de ces solutions (mais intrinsèquement lié à l’iPod), c’est du read-only. Vous ne pouvez rien saisir ou modifier sur l’iPod, ce n’est que de la consultation… Mais la plupart du temps, c’est largement suffisant!

Avez-vous aussi ce genre d’utilisation de votre iPod (ou tout autre baladeur évolué) et quels outils de synchronisation et d’organisation utilisez-vous ?

26 septembre 2006

A voir… [1]

Après la série des « A lire… » ([1] et [2]), j’inaugure une nouvelle série d’articles intitulée « A voir… ». Pas besoin d’expliquer en quoi ça consiste… il suffit d’ouvrir grand ses yeux ;o)

  • Après la pub (con)textuelle, Google se lance dans la publicité vidéo personnalisée. Ci-dessous, un exemple de partenariat avec Saturn, une division de General Motors. L’idée consiste en un zoom sur Google Earth jusqu’au concessionnaire Saturn le plus proche de l’ordinateur du client potentiel. (via: Google Operating System)
  • La tablette graphique du futur existe déjà. Je suis nul en dessin, mais j’en veux quand même une pour Noël. Avec un truc comme ça, j’ai l’impression que je peux y arriver moi aussi ;o) (via: FredCavazza.net)

  • Noah a pris une photo de lui tous les jours pendant 6 ans. Toutes ces photos mises bout à bout, donnent une vidéo impressionnante de presque 6 minutes. Ca s’appelle Everyday. C’est beau, non ?

Les déboires récents de Google avec la presse écrite belge m’amènent à une petite réflexion. Mais tout d’abord, petit rappel des faits. Le 5 septembre, le tribunal de première instance de Bruxelles ordonne à Google le retrait d’articles de presse de journaux belges (Le Soir, La Dernière Heure, etc…) du site Google News. Le 18 septembre, ce dernier avait supprimé la majorité des titres impliqués, mais comptait bien faire appel.

Ce qui pose apparemment problème aux journaux belges en question, c’est le fait que Google se serve de leur contenu (extrait d’articles, photos, etc…) sans leur autorisation mais surtout sans payer de droits d’auteur. Il est effectivement légitime pour ces journaux de défendre leurs auteurs, et par là même leurs intérêts.

Oui, mais tout n’est pas si simple. Il faut savoir qu’il suffit d’en faire la demande auprès de Google pour ne plus paraître sur leur service de news… Alors ? Alors, les journaux belges n’ont pas fait cette demande à Google, mais ont préféré faire appel à la justice. Pourquoi ? Mmm, peut-être pour ne pas perdre sur les deux tableaux (finance et trafic). Pour info, l’amende journalière en cas de non respect du jugement est de 2 millions d’euros.

Parlons-en du trafic. Le flux de visiteurs qu’apporte Google sur ces journaux est très important. Pour donner un ordre d’idée, LeMonde.fr avoue que 10% de leur million de visites quotidiennes provient de Google. C’est énorme. Et les journaux belges profitent donc de ces visites par la publicité qu’ils affichent sur leurs sites respectifs. C’est ainsi que Google se défend d’ailleurs, en arguant qu’il génère juste du trafic vers les sites plaignants. Notons de surcroît que le service de news du géant américain n’affiche aucune publicité. Donc cette agrégation ne bénéficie pas financièrement à Google mais bien aux journaux plaignants. Ces derniers avancent alors l’argument que le passage sur leur site n’est plus obligatoire du fait que l’info peut être consulté depuis Google News. Argument difficilement recevable lorsque ces mêmes journaux diffusent des flux RSS, qui permettent la même chose. Cette déclaration de guerre de la part de la presse belge est donc très surprenante.

Très surprenante, et surtout très risquée vu le retour de bâton décrit ici. Google contre-attaque en effet en excluant toutes les réponses aux requêtes lancées explicitement sur les-dit sites. Ouille, là, ça peut faire très mal et faire perdre de grosses quantités de visiteurs et donc de recettes publicitaires. A trop jouer avec le feu, on se brûle souvent… Pourquoi n’avoir pas simplement choisi une négociation saine, non-vénale, cherchant juste à préserver les intérêts de chacun plutôt que de faire perdre à tout le monde, internautes compris, de précieuses sources d’information ?

Return button