—
De l’inutilité des boutons de partage
Oliver Reichenstein, sur Information Architects:
Promising to make you look wired and magically promote your content in social networks, the Like, Retweet, and +1 buttons occupy a good spot on pretty much every page of the World Wide Web. Because of this, almost every major site and world brand is providing free advertising for Twitter and Facebook. But do these buttons work? It’s hard to say. What we know for sure is that these magic buttons promote their own brands — and that they tend to make you look a little desperate. Not too desperate, just a little bit.
Vous n’imaginez pas à quel point je les déteste ces boutons de partage. Je n’en ai jamais compris l’utilité et Oliver, dans son article, explique parfaitement mon point de vue.
Personnellement, je ne les vois même plus, je les considère comme de la publicité. L’idée de les ajouter sur mon blog ne m’a même jamais effleuré l’esprit et pire encore: je ne m’en suis jamais servi sur les blogs qui les affichent. Lorsque je lis quelque chose d’intéressant que je souhaite partager, je prends systématiquement le temps de copier-coller l’URL dans mon client Twitter préféré et de mettre en forme mon tweet comme je l’entends. Je suis peut-être naïf mais prendre quelques secondes de plus pour promouvoir un article me donne l’impression d’avoir une certaine reconnaissance pour ce que quelqu’un d’autre a écrit.
Par ailleurs, et c’est le point qui me dérange le plus, ces boutons sont des verrues destinées à traquer vos faits et gestes à votre insu. J’avais souligné le fonctionnement des boutons “I like” de Facebook il y a plus d’un an et demi déjà. Mais Twitter n’est pas en reste (même si, en ce qui le concerne, c’est au moins totalement désactivable). Quant à Google+, n’en parlons pas…
En installant ces boutons sur votre blog/site, vous faites plus que cautionner, vous participez à cette collecte d’information. C’est irrespectueux envers vos visiteurs, même s’ils ne s’en rendent pas compte et pesteraient probablement de ne plus les trouver, ces fameux boutons.