Ceux qui me suivent sur Twitter (quoi, tu ne me suis pas encore ?!? t’attends quoi ?) savent que j’ai rencontré ce week-end un problème d’alimentation, qui n’avait finalement rien à voir avec la batterie, mais bien avec le bloc transfo du cordon secteur. Ceci dit, ça m’a fait me poser quelques questions sur la durée de vie de la batterie de mon MacBook Pro et sur le nombre de cycles de charge qu’elle avait déjà supporté. Apple explique d’ailleurs sur une page dédiée de son site le principe de ces cycles:

De manière générale, une batterie de MacBook Pro doit pouvoir supporter plus de 1000 cycles.

Et comme le hasard fait toujours bien les choses, Cult of Mac a publié aujourd’hui même un article sur une petite application bien pratique, appelée coconutBattery, qui donne justement tout un tas d’informations bien utiles, comme:

  • la charge actuelle par rapport à la charge maximale (et également sa capacité d’origine: idéal pour savoir si la batterie est au bout du rouleau)
  • le modèle de MacBook et son age
  • le nombre de cycles complets déjà effectués

Fonctionnalité interessante, il est possible de conserver une sauvegarde de la capacité maximale de charge pour surveiller sa dégradation dans le temps. On constate donc sur la capture ci-dessus, que mon MBP qui va bientôt fêter ses 2 ans a perdu 3% de charge seulement et a déjà effectué 371 cycles.

Evidemment, les plus fouineurs d’entre vous n’auront pas manqué de remarquer qu’on peut trouver certaines de ces données directement dans les Informations Système, onglet Alimentation. Mais c’est moins sexy, et pas de moyen simple de sauvegarder l’évolution.

Enorme boulot que cette cartographie de toutes les distributions Linux sur les 20 dernières années permettant de voir les racines (en gros: Debian, Slackware et RedHat) des centaines de versions existantes aujourd’hui.

La capture ci-dessous n’est qu’une infime partie de la carte…

Perso, je suis scotché, je n’aurais pas été capable de citer plus d’une trentaine des distributions recensées sur cette page. Page qui présente d’ailleurs l’intérêt d’être en SVG et donc facilement modifiable par les auteurs pour continuer de suivre les évolutions, mais aussi de pouvoir chercher dans la page ou de cliquer sur le nom d’une distribution pour accéder au site officiel correspondant.

Belle présentation sur le CSS3, réalisée par Lea Verou, et consultable directement dans votre navigateur (il suffit de parcourir dans les différents slides avec les touches fléchées de votre clavier). Elle y détaille chaque nouveauté du CSS3 par l’exemple, et adresse point par point les différentes limitations du CSS2.1.

The old way:

The CSS3 way:

Et indespensable, à chaque nouvelle propriété, il est précisé si c’est supporté par les principaux navigateurs.

Le disclaimer indique que cette présentation a été développé pour Firefox 4 beta et risque de ne pas s’afficher correctement sur les autres navigateurs ne supportant pas encore certaines propriétés.

Kinect, c’est la nouvelle interface pour Xbox 360 permettant de jouer sans aucune manette, juste en s’agitant devant son écran.

La question que l’on peut se poser en regardant la vidéo ci-dessus, c’est comment ça marche ? Comment fait le Kinect pour savoir où vous vous trouvez dans la pièce et comment ne pas vous confondre avec un meuble (ou une plante, au choix) ? La réponse en images, dans cette vidéo filmée avec une caméra infra-rouge.

Impressionnant, non ?

Minimal a résumé en 2 phrases mon point de vue sur les produits Apple par rapport à la concurrence:

Then you have the OS’s that run on a PC. They have to support so many different pieces of hardware that no wonder they are bad and unstable. I mean, Linux is great, BSD is great, don’t get me wrong, but because they have to support so much crappy hardware with a zillion combinations that at the end the OS runs scared.

Then you have Apple computers. While Apple hardware is not perfect, it is good quality hardware; add to that the fact the OS is tightly integrated and tailored to that hardware and that hardware ONLY and you have a very stable platform.

Au delà du coté trollesque du sujet, c’est pourtant ce que je m’applique à expliquer à tous ceux qui me posent la fameuse question « Pourquoi Apple ? »: lorsqu’un OS est conçu pour un environnement hardware connu et maitrisé plutôt que de tenter d’être compatible avec des milliers de configurations différentes, il ne peut qu’être beaucoup plus stable et efficace. C’est vrai pour les Macs et leur OS X, mais ça l’est tout autant pour les iPhone/iPod/iPad et leur iOS. D’ailleurs, cette règle n’est pas seulement propre à la firme de Cupertino. Selon moi, Microsoft n’a jamais été aussi bon qu’en proposant la Xbox, par exemple, dont il contrôle le hard comme le soft. Certes, ça ne fonctionne pas à tous les coups (voir le Zune), mais c’est un autre problème là.

Le sujet « intégré VS fragmenté » a d’ailleurs été évoqué recemment par Steve Jobs dans son speech lors de l’annonce des resultats Apple pour Q4. Il y expliquait justement que c’était la nuance avec ce que Google voit comme un « système fermé », par rapport à Android qui lui serait « ouvert ».

Android is very fragmented. Many Android OEMs, including the two largest, HTC and Motorola, install proprietary user interfaces to differentiate themselves from the commodity Android experience. The user’s left to figure it all out. Compare this with iPhone, where every handset works the same.

[…]

In reality, we think the open versus closed argument is just a smokescreen to try and hide the real issue, which is, “What’s best for the customer – fragmented versus integrated?” We think Android is very, very fragmented, and becoming more fragmented by the day. And as you know, Apple strives for the integrated model so that the user isn’t forced to be the systems integrator. We see tremendous value at having Apple, rather than our users, be the systems integrator. We think this a huge strength of our approach compared to Google’s: when selling the users who want their devices to just work, we believe that integrated will trump fragmented every time.

Je suis totalement d’accord avec cette vision des choses qui pointe le principal défaut des systèmes sous Android: de multiples produits matériels mais un seul OS… On retrouve donc la même problématique que dans le monde des PCs évoqué plus haut et on ne garanti donc pas la même « expérience » à tous les utilisateurs. Bien d’autres choses me dérangent dans Android, malgré le fait que ce soit probablement la meilleure alternative à iOS aujourd’hui, mais ça, c’est une autre histoire…

30 octobre 2010

Le minimalisme et le Mac

Screencast intéressant d’une grosse demi-heure, dans lequel on trouve de bons conseils et quelques applications permettant de rendre votre environnement sous Mac OS le plus minimaliste possible. Certes, c’est un peu extrème, là, mais il suffit de ne garder que ce qui convient à vos propres besoins.

Dommage que l’auteur, Kyle Doherty, s’écoute un peu parler et du coup, traîne en longueur. Une vidéo un peu plus speed d’une quinzaine de minutes aurait été bien plus digeste que celle-ci. (Note: J’ai embeddé la vidéo ci-dessus pour donner un aperçu, mais je vous invite à la voir en fullscreen et en HD directement sur Vimeo)

Ouf! Facebook Disconnect est une extension pour Google Chrome qui va redonner à vos ballades virtuelles tout l’anonymat qu’elles méritent, tout simplement en bloquant tout échange avec les serveurs de Facebook lorsque vous n’êtes pas sur le domaine facebook.com (ce qui signifie que ça n’empêche pas d’utiliser Facebook, hein). Pour simplifier, ça bloque tous les « Facebook Connect » et autres saloperies de boutons « J’aime » qui fleurissent sur tous les sites désireux d’augmenter leurs pageviews sans se soucier de la vie privée de leurs propres visiteurs. Ce sont généralement les mêmes sites qui pendent haut et court Google à la moindre intrusion dans leur vie privée et ça me fait doucement rigoler…

Sans Facebook Disconnect:

Avec Facebook Disconnect:

Certes, ça fait un vide, mais mieux vaut ça, croyez-moi! Si vous n’avez pas encore compris que Facebook, SAYLEMAL !!!, vous devriez jeter un coup d’oeil à cet article de Didier Durand sur Media & Tech.

Le déploiement de ce bouton « J’aime » et des plugins sociaux (utilisant aussi les mêmes cookies) va donc procurer à Facebook des nouvelles possibilités d’analyse comportementale incroyable par le traitement judicieux des informations récoltées pour chaque page visitée.

Les implications de ce mécanisme sur la sphère privée sont bien sûr énormes surtout si l’on prend en compte que 50’000 sites[1] ont implanté ces boutons et plugins sociaux en quelques jours seulement. Est-ce que les 430 millions d’utilisateurs[2] de Facebook se rendent compte qu’ils sont maintenant suivis sur ces sites? J’en doute: la plupart vont fournir ces informations à Facebook sans même s’en rendre compte par absence d’informations sur les mécanismes en place.

[1] NDLR: Au moment de la rédaction de l’article en mai 2010. C’est aujourd’hui plus d’1 million de boutons et plugins qui ont été implémentés.
[2] NDLR: Au moment de la rédaction de l’article en mai 2010. C’est aujourd’hui plus de 500 millions d’utilisateurs actifs sur Facebook.

Il démontre d’ailleurs dans un second article, et par l’exemple, comment fonctionne le bouton « J’aime » pour pomper toutes vos visites sur les sites équipés du bouton (que vous cliquiez dessus ou pas, d’ailleurs). Il y renvoie également chacun – utilisateur comme éditeur de site – à ses responsabilités:

Les objectifs:

  • vous faire réfléchir en tant qu’utilisateur:
    • est-il juste que je reste connecté à Facebook quand je quitte le site pour aller vers un autre ?
    • Ne devrais-je pas plutôt me déconnecter systématiquement si je veux rester discret sur mes autres activités internautes face à Facebook?
    • Dois-je ne plus fréquenter certains sites si je veux préserver ma sphère privée sans devoir me déconnecter de Facebook
  • vous faire réfléchir en tant qu’éditeur de site(s) (si c’est le cas):
    • est-il juste et correct face à mes utilisateurs que je mette en place une mécanique qui délivre à Facebook l’intégralité de leur activité sur mon site sans les prévenir ?
    • Dois-je justement les en prévenir ?
    • Par ailleurs, le fait d’obtenir quelques publications sur le mur des utilisateurs ayant cliqué le bouton est-il une contrepartie équitable au fait que Facebook va pouvoir analyser nominativement l’intégralité de mes pages équipés de ce bouton ou des plugins  sociaux ?

Voilà donc plein de bonnes raisons d’installer au plus vite cette extension (développée en un seul jour par un ingénieur Google bossant sur Chromium, bravo!).

A l’occasion de la sortie de la B.O. de The Social Network composée par Trent Reznor et Atticus Ross, 5 des 19 titres sont téléchargeables gratuitement.

L’album complet est bien évidemment lui aussi en vente dans tous les formats: numérique (MP3, FLAC ou Apple Lossless),  CD, Blue-ray Audio HD et bientôt disponible en vinyle.

Et si vous n’avez pas encore vu ce petit chef d’oeuvre de film, courrez-y vite…

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