Après Sharpcast, dont je parlais dans un précédent article, voici venir Orb, qui en rejoint l’idée générale, à savoir: accéder à vos données quel que soit l’endroit où vous vous trouvez.

La différence d’Orb se situe dans le fait que vous n’avez pas à uploader vos données sur des serveurs dédiés. Orb nécessite l’installation sur votre ordinateur d’un petit logiciel qui se chargera par la suite de streamer vos données vers un autre ordinateur, un téléphone portable ou un PDA connecté à Internet. De n’importe où dans le monde, connectez vous sur mon.orb.fr et accédez à votre contenu multimédia.

Vous imaginez alors les multiples possibilités d’un tel outil: streamez vos vidéos, vos mp3, vos photos, mais aussi la télé, la radio et tout un tas d’autres services (voir ici, pour plus de détails). Petit plus, si vous possédez une carte tuner TV compatible avec Orb, vous pourrez même regardez la télé en direct ou encore programmer vos enregistrements à distance… Et tout cela en toute simplicité, et gratuitement de surcroit.

Petit point faible cependant d’une telle solution, le fait de streamer vos données depuis votre ordinateur sollicite la bande passante ascendante de votre connexion internet… bien souvent assez faible, avec tous les problèmes de débit instable que cela peut entrainer (notamment pour les flux vidéos assez gourmands).

Quand Sean Egan, développeur de GAIM – client de messagerie instantanée, perd son portefeuille, et que celui qui met la main dessus retrouve son propriétaire sur un channel IRC, cela donne lieu à la discussion surréaliste retranscrite ici. Le pire, c’est que cela pourrait arriver à n’importe qui aujourd’hui. Il est très facile de retrouver quelqu’un en tapant simplement son nom sur Google… et le développement des réseaux sociaux et autres clients IM permet de dialoguer en toute discrétion.

Ceci dit, toute cette histoire assez glauque se termine plutôt bien, l’apprenti maitre-chanteur n’ayant finalement négocié qu’une nouvelle fonctionnalité dans GAIM en échange du portefeuille:

Just remember, every time a Gaim user sends someone a file by dragging it into a conversation window, it’s because I lost my wallet.

Comme quoi le chantage a du bon, parfois ;o) (Quelqu’un aurait-il trouvé le portefeuille de Bill Gates ?)

Parfois, un simple passage au McDonald’s et les idées surgissent, comme le prouve cet excellent article sur Information Architects: The Interface of a Cheeseburger. L’auteur y explique que certains produits possèdent une interface tellement évidente, simple et pratique qu’ils définissent à eux seuls la marque dont ils sont issus. Il part du constat que chez McDonald’s, l’interface est la plus simple possible, pas besoin de penser lorsque vous entrez, commandez, payez, mangez… Et va même plus loin que ça en définissant l’interface de son cheeseburger comme la plus intuitive possible: ni couteau, ni fourchette, ni cuillère, ni baguettes, pas même une assiette. Et c’est ce qui fait le succès du fast-food rouge et jaune, lorsque vous voyez un cheeseburger, vous « pensez » immédiatement McDonald’s!

De ce constat qui peut paraitre risible, l’auteur continu sur sa lancée avec d’autres exemples plus sérieux: l’iPod par exemple, et son nouveau concurrent le Zune. Le succès de l’iPod tient en sa simplicité d’utilisation en plus de son design et sa conception unique. Aviez-vous remarqué que le logo iPod n’apparait pas sur le devant de l’iPod mais derrière ? Pourquoi ? Tout simplement parce que c’est l’interface de l’iPod (la molette tactile) qui fait la marque! Vous voyez des écouteurs blancs aux oreilles de quelqu’un dans la rue, vous « pensez » iPod! Et comme le fait judicieusement remarquer l’auteur:

No matter how many features it counts – the Zune doesn’t have its own interface. […] It looks like a ornamented iPod with random ear plugs. Copies can’t “kill” the original if the original is that protoypical.

Je vous invite à lire la totalité de l’article (en anglais), c’est brillant!

Au delà du coté amusant et moqueur de ce site, la petite gue-guerre des chiffres entre IE7 et Firefox2 est le sujet chaud du moment, comme nous pouvons le constater ici ou là et encore là! Alors que ressort-il concrètement de tout ce buzz ? Firefox peut-il mettre à mal la suprématie d’IE7 ? Lequel des deux navigateurs est réellement le meilleur ? Quel est l’age du capitaine ?

Concernant la suprématie d’IE, elle est réelle, même si ces dernières années Firefox a rapidement gagné du terrain (15% du marché contre 77% pour Microsoft, en seulement 2 ans d’existence), j’ai peur que cette envolée ne se stabilise. En effet, 3 effets de manche de Microsoft vont probablement mettre à mal la croissance d’adoption de Firefox.

• La première consiste bien évidemment en la récente sortie d’Internet Explorer 7. Même si tout n’est pas tout rose dans cette nouvelle version, comme on peut déjà le lire ici, les mises à jour rattrapent une partie du retard (important) qu’avait pris Microsoft face à son concurrent (entre autres, la navigation par onglets, la gestion des flux RSS…). Rappelons que la précedente version d’Internet Explorer datait de 2001 (c’est déjà l’age de pierre dans le monde de l’informatique).
• La seconde découle immédiatement de la première, car Microsoft profite de son système d’exploitation Windows très largement répandu pour mettre à jour automatiquement les anciennes versions d’Internet Explorer (le process devrait commencer dans les prochaines semaines, sinon les prochains jours).
• Et la troisième sera bien évidemment la sortie de Vista, nouvel OS made in Microsoft, qui proposera un navigateur par défaut du nom de… Internet Explorer 7, évidemment!

Concrètement, cela signifie que Firefox et IE7 ne luttent pas à armes égales. Pour le vérifier, faites un test autour de vous, dans un diner de famille par exemple: prononcez juste le mot Firefox et demandez qui connait ? (globalement, dans une famille « normale », le pourcentage de réponse positive devrait être très très faible… notez que ça ne marche pas avec toutes les familles cependant, la mienne par exemple, puisque je configure moi-même les machines de tout le monde, c’est Firefox et Thunderbird, obligatoire ;o) ). La raison est simple, pour le commun des mortels, pour accéder à Internet, il faut cliquer sur le petit « e » bleu, présent directement sur le bureau. Comment savoir qu’un petit renard panda roux entourant un globe bleu pourrait faire la même chose (et même mieux) lorsqu’on ne s’y connait que très peu en informatique ?

Alors comment la fondation Mozilla peut-elle lutter face au mastodonte Microsoft ? Tout simplement comme elle l’a fait jusque là, en proposant un produit de meilleure qualité, dans tous les domaines. Firefox2 conserve une longueur d’avance sur IE7, de par le principe même de logiciel libre (et donc la façon dont est développé le logiciel mais aussi la façon dont sont traités les bugs), de par le respect des standards (CSS…), de par la possibilité d’ajouter des extensions (toujours plus nombreuses) en fonction des besoins des utilisateurs et de par la réactivité de la communauté (Firefox 3 est déjà prévu courant 2007). La force de Mozilla est donc la qualité de son produit face à la technique monopolistique de Microsoft et l’adoption forcée de son navigateur sur son OS, peu importe les choix alternatifs, qu’ils soient plus ou moins bons. Et on rejoint là la technique de division de Microsoft, évoquée ici par Manu.

En conclusion, Microsoft conserve l’avantage de par sa situation de départ confortable, mais joue un jeu dangereux et les challengers tel que Firefox, Opera ou autres pourraient en profiter. Les prochains mois nous le dirons! Et fort heureusement pour nous, Microsoft Firefox 2007 ne verra jamais le jour, car ce qui est gratuit n’est pas à vendre!

Petit objet amusant, cette horloge est synchronisée avec votre calendrier Google Agenda et vous permet de visualiser vos rendez-vous de la journée. Les blocs noirs représentent les évènements et les points le temps de trajet jusqu’à votre prochain rendez-vous (à condition que vous ayez précisé le lieu du RDV, le système calcule le temps de trajet via Google Maps).

De plus, la couleur du fond permet de savoir si vous êtes en retard: bleu, tout va bien, rien à l’horizon; jaune, il vous reste 10min avant le prochain rendez-vous; orange, c’est déjà commencé.

La mauvaise nouvelle, c’est que le produit physique n’existe pas encore, et lorsque ce sera le cas, ce sera probablement aux US uniquement, car il n’utilise pas de connexion wifi, bluetooth ou autres pour obtenir les informations de votre calendrier, mais un réseau sans fil propriétaire de la société Ambient (qui ne couvre que les US).

La bonne nouvelle, c’est que vous pouvez participer au design de ce petit joujou en donnant votre avis sur le site de l’Ambient Clock, et le tester grâce à un gadget à ajouter sur votre page personnalisée Google. Plus fun qu’utile, donc pratiquement indispensable ;o)

Entre le BlackBox de BenQ dont l’écran tactile se réorganise selon vos envies et besoins,

et le Aeon de Nokia tout simplement ravissant, faites votre choix…

Et réveillez-vous, ceci n’est qu’un rêve, ce ne sont que des concept-phones.

Previously: A voir… [1] et [2]

• On commence par un tableau magique! Le MIT Digital Drawing Board est assez impressionnant, de par la facilité avec laquelle on crée l’interaction entre les divers éléments du dessin. Ceci dit, mis à part la prouesse technique et le coté ludique, j’ai du mal à voir l’utilité de ce truc… On comprend bien que le moteur physique mis en oeuvre ici est figé. (via FredCavazza.net)

(et dans le même genre, pour faire joujou, il y a Line Rider, avec un petit exemple qui tue ci-dessous)

• Evolution, un spot publicitaire où makeup et airbrush font de n’importe qui, une star des magazines de mode. Joli!

• Un petit film d’animation musical. Je suis resté scotché devant ce clip, la bouche grande ouverte! Les types qui font ça sont des dingues… La précision est incroyable et j’ai bien vérifié, pas une seule bille ne traine par terre après ça ;o) Une merveille!

• Allez, pour finir sur une touche plus légère (euh… pour le coup le terme n’est pas très approprié), méfiez vous des nouvelles technologies et notamment des mobiles 3G. Ca peut cacher de mauvaises surprises!

Voilà, je reste quelques jours sans accès web et la fondation Mozilla en profite pour sortir une nouvelle version de son célèbre navigateur. Après la 1.5.0.7, voici donc la version 2, installée très récemment pour voir ce qu’elle a dans le ventre, je vous donne ici mes premières impressions.

Tout d’abord, l’installation nécessite de télécharger préalablement le logiciel. La fonction de mise à jour automatique de Firefox ne propose pas le passage de 1.5.x.x à 2… Cela est probablement dû au nouvel installeur Windows « Nullsoft Scriptable In stall System ». Gageons que ce nouvel outil facilitera d’avantage les prochaines mises à jour.

Une fois installé, ce nouveau Firefox dévoile un thème légèrement revu, un peu plus agréable à l’oeil (perso, je n’aimai pas le thème précédent, je n’aime toujours pas celui-ci… je réinstalle mon précédent thème, heureusement déjà disponible pour Firefox2: iFox Metal). Et pour le customiser d’avantage, un très bon article avec quelques bases sur Lifehacker.

Parmi les petits trucs en plus vraiment appréciables, on notera: le correcteur orthographique (très pratique pour la rédaction des articles de ce blog ;o) ), les suggestions lors de la saisie dans la boite de recherche, la ré-ouverture d’onglets récemment fermés ou encore la reprise à l’identique suite à un crash ou un redémarrage.

Moins visible mais tout aussi agréable, un meilleur support de la gestion des flux RSS (avec possibilité sur la version française d’ajouter directement un flux à Netvibes à partir de la barre d’adresse), l’amélioration de la sécurité, avec entre autres l’ajout d’une protection anti-phishing,

Bref, même si le saut de 1.5.0.7 à 2 (énorme) ne semble pas justifié, il faut avouer que Firefox creuse un peu plus l’écart face à Internet Explorer, même dans sa toute récente version 7 déjà critiquée. On ne peut donc pas lui en vouloir de vouloir faire grimper un peu plus vite les numéros de version pour se donner un air moins « jeune » et continuer de conquérir de nouvelles parts de marché, ce qui est là tout à fait justifié. Si vous ne l’avez pas encore installé, vite, c’est ici.