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Why I love Twitter and barely tolerate Facebook
Matt Haughey sur Medium:
If I haven’t talked to someone in 20 years, the level of detail I’d like to see is what you typically see in letters from a family that accompany their holiday cards. Let me see a photo, how many kids do you have, what trips did you recently take, where are you working, how is everyone doing, and that’s about all I want to know for the next 20 years. But on Facebook I only have the option of adding an old acquaintance as a friend or denying them, and then I am met with daily updates on their daughter’s ballet classes, photos from their workplace, and who they think should win the big game tonight, forever. I kind of wish I could just see a person’s About page for five minutes and move on, as I don’t need the daily detail/updates of every old high school buddy’s life. Facebook doesn’t offer much granularity in this regard, without moving all your friends into complex groups with different levels of permissions.
If I look at everyone I’m following on Twitter, by and large they are peers I’ve known for the past few years in my current circle of friends, people that excite me with new ideas, music, and art, and lots of humor. On Twitter, I have no idea where most people grew up, what schools they attended, and they are similarly in the dark when it comes to me. You get to know more about the people you follow day by day as their comments and ideas fill my picture of what makes them tick.
C’est mot pour mot ce que j’explique à chaque fois qu’un proche me demande pourquoi j’utilise Twitter et pas Facebook, alors qu’il fait l’inverse. Et ces derniers temps, je l’explique de plus en plus souvent, de nombreux utilisateurs de Facebook remettant en cause son usage, pour ne pas dire son intérêt tout en s’interrogeant sur la popularité grandissante de Twitter. Au cours de ces échanges, je suis assez surpris que dans l’esprit de beaucoup, Twitter soit toujours resté un truc limité à des banalités du genre “je mange des gaufres”1, alors que selon moi, c’est un Média à part entière.
Et puisque j’en suis à taper sur Facebook, on dirait que les algorythmes de recommandation de connaissances ont pris du plomb dans l’aile, récemment, non ? Un exemple, en l’espace de 3 mois, j’ai reçu 3 emails pour m’inciter à entrer en relation avec de nouveaux contacts. Compilés et vaguement anonymisés ci-dessous (click = grand).
Donc d’après Facebook, je connais peut-être 26 jeunes filles (moyenne d’age estimée: 20 ans, pas plus), 2 lieux (sic!), 1 boite de prod (re-sic!) et 1 boite d’événementiel (re-re-sic!). Soit 30 propositions et pas un seul mec. C’est powered by Meetic maintenant, Facebook ? Mieux encore, je ne connais certainement AUCUNE de ces personnes. Alors, je m’interroge, peut-être que c’est de ma faute, vu que je ne me sers jamais de mon compte, ils n’arrivent peut-être pas à bien me cerner. Je comprends qu’ils souhaitent juste améliorer ma vie sentimentale, ça me touche. Mais un petit indice pour les aider dans la pertinence de leur algo, la seule information personnelle encore disponible sur mon compte Facebook en berne: je suis marié.
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D’autant plus surprenant que ces mêmes personnes postent des photos des dîtes gaufres sur leur compte Facebook, régulièrement, sans en être choqués le moins du monde. ↩